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du 18 au 21 mars 2007 (semaine 12)
 

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2007-03-21 - France
VERS LA BÉATIFICATION DU PROFESSEUR LEJEUNE

L'Association des amis du professeur Lejeune a effectué une démarche en faveur de l’ouverture du procès de béatification auprès de l'archévêché de Paris, diocèse où est mort Jérôme Lejeune, un grand chrétien et un grand défenseur de la vie.

Pour répondre à cette demande, l'archevêque de Paris a désigné l
e prieur de l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille en Normandie, le P. Jean-Charles Nault, comme postulateur de la cause de béatification du professeur Jérôme Lejeune. Dans ce sens, Mgr André Vingt-Trois, devrait bientôt annoncer officiellement l’ouverture du procès diocésain, première phase du processus de béatification .

Généticien mondialement reconnu, le professeur Jérôme Lejeune a découvert la Trisomie 21. Il fut le premier président de l’Académie pontificale pour la vie, et était un ami de Jean Paul II qui, en août 1997, en marge des Journées mondiales de la jeunesse, était venu se recueillir sur sa tombe dans la région parisienne.

Déjà, en
février 2004, à l’occasion du 10e anniversaire de la fondation de l’Académie pour la vie, le cardinal Fiorenzo Angelini, président émérite du Conseil pontifical pour la santé, avait proposé l’ouverture du procès de béatification devant les membres de l’Académie et en présence de l’épouse du scientifique.

Jérôme Lejeune est né en 1926 à Montrouge, en banlieue parisienne. Il fit des études en médecine, devenant ensuite chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1952. En juillet 1958, lors de l’examen des chromosomes d’un enfant handicapé mental, dit "mongolien", il découvrit l’existence d’un chromosome en trop sur la 21e paire. Pour la première fois de l’histoire, il établit ainsi un lien entre un état de débilité mentale et une aberration chromosomique, découvrant la Trisomie 21.

Professeur de génétique fondamentale à la faculté de médecine de Paris à partir de 1964, il devint membre de l’Académie pontificale des sciences 10 ans plus tard, puis, en France, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, et ensuite de l’Académie de médecine. Nommé par Jean Paul II, en février 1994, à la tête de la toute nouvelle Académie pontificale pour la vie, il mourut deux mois plus tard, le 3 avril. (information : diocèse de Paris)

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