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du 22 au 25 mars 2007 (semaine 12)
 

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2007-03-25 - Sénégal
LE DIOCÈSE DE DAKAR DEVANT UN GRAVE LITIGE FONCIER

Si rien n'est fait, l'archidiocèse de Dakar risque de perdre un terrain qu'elle a dûment acquis depuis 1953 dans la zone de Mbao et où sont prévus des infrastructrures socio-éducatives, la paroisse Ste Madeleine et un centre de santé.

Un terrain d'une superficie de 3 ha 30 ares, appartenant à l'archidiocèse de Dakar, fait aujourd'hui l'objet d'un litige entre un promoteur immobilier et le diocèse qui veut implanter sur le site une paroisse avec une église d'au moins 1 000 places, installer des Soeurs Missionnaires de la Charité de Mère Térésa pour l'implantation d'un centre d'accueil et de santé pour les pauvres, et construire des infrastructures socio-éducatives (classes préscolaires, primaires, secondaires).

Ce droit d'occupation date de 1953 et a été confirmé par la construction, quelques années plus tard, d'un ensemble de bâtiments abritant une salle de conférence, une chapelle, des dortoirs, un réfectoire, une cuisine et autres dépendances. Ce complexe baptisé 'Centre Pie XII', explique-t-il, "a abrité, pendant une bonne trentaine d'années, les activités des mouvements d'Action Catholique, surtout des enfants et des jeunes, telles que des sessions de formation, des centres aérés, des colonies de vacances. Il servait également de lieu de retraite spirituelle pour les élèves se préparant aux cérémonies de la première communion et de la confirmation, organisées par les différentes paroisses et écoles catholiques de la presqu'ïle de Dakar"

Mais en
1977, l'Etat du Sénégal, dans le but de créer une seconde zone franche à Mbao, décide de l'expropriation de tous les terrains se trouvant sur l'assiette du site, versera une indemnité mais cela va causer un grave préjudice à toutes les activités diocésaines.

Pour l'instant, souligne Mgr Théodore Sarr, "la réalisation du projet ne semblant pas imminente, les autorités diocésaines n'ont pas ordonné l'abandon du centre Pie XII, mais ont laissé s'y poursuivre les différentes activités, sans se hasarder à supporter les frais d'entretien des bâtiments".

Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement les autorités de l'archidiocèse qui font de la résistance mais aussi les communautés catholiques de la localité qui n'entendent pas laisser ce terrain dans des conditions qu'ils jugent inadmissibles et injustes. (source : Allafrica)

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