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FlashPress - Infocatho
du 26 au 28 mars 2007 (semaine 13)
 

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2007-03-28 -
CONTRE LES VIOLENCES ENVERS TOUS LES ENFANTS


Le 23 mars à Genève, Mgr. Silvano Tomasi, dans le cadre de la IVème session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, a rappelé que la Convention des Nations Unies reconnaît aux enfants des droits fondamentaux, égaux à ceux des adultes.

L'Observateur permanent du Saint Siège près les Institutions internationales de l'ONU a tout d'abord souligné que "la Convention des Nations-Unies sur les Droits de l'Enfance reconnaît aux enfants des droits fondamentaux personnels, égaux à ceux des adultes".

"Souvent, le manque de bonne volonté ou de moyens fait que les mesures et les politiques sociales ne sont pas appliquées, au grand dam des enfants, qui sont ainsi les premières victimes de la faim ou de la guerre".

"Le droit même à la vie est refusé à de nombreux enfants. La sélection prénatale élimine beaucoup d'enfants risquant de naître avec un handicap, beaucoup de filles aussi, la valeur intrinsèque des uns comme des autres étant ainsi rejetée".

"Le premier droit de l'enfant est pourtant celui de naître et d'être élevé dans un contexte familial accueillant et sûr, où il pourra grandir à tous effets, où ses capacités pourront se développer ainsi que sa dignité de personne, comme base de la relation à autrui et de préparation à affronter la vie".

Rappelant que l'État et la société doivent "soutenir la famille afin qu'elle remplisse son rôle", Mgr.Tomasi a dit que l'Eglise, "avec ses 300.000 institutions sociales, caritatives et éducatives, œuvre à une formation de l'enfance orientée sur le développement des talents". Elle s'attache en particulier "à permettre la réintégration dans leurs familles et dans la société d'enfants abandonnés ou victimes d'abus".

"Défendre les droits de l'enfance -a conclu l'Observateur permanent- et éliminer toutes les formes de violence à leur endroit est un enjeu pour la communauté internationale. Ceci n'est réalisable que si l'on donne la priorité à la mission naturelle de la famille, que si la société admet pleinement que l'enfant est pleinement personne". (source : VIS)

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