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2007-03-31 -
DÉMENTI DE L'ASSASSINAT DES DEUX RELIGIEUSES

Les deux femmes âgées tuées lundi 26 mars à Kirkouk n’étaient pas des religieuses mais deux soeurs, à savoir filles du même père et de la même mère, assassinées dans leur habitation par “un jeune voleur à la recherche d’objets de valeur"

Cet assassinat s'est déroulé à Kirkouk, important centre pétrolier du nord de l’Irak. Mgr Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk a démenti ainsi une nouvelle diffusée par quelques agences de presse internationales et relancée par plusieurs médias religieux.

Selon une reconstruction des faits fournie par le prélat irakien - en poste à Kirkouk depuis 4 ans - arrivé sur le lieu du double homicide 30 minutes plus tard, les deux femmes, Margaret Naoum, 79 ans, et sa sœur Fawzeiyah Naoum, 85 ans, ont été tuées dans leur habitation par “un jeune voleur à la recherche d’objets de valeur".

“La plus jeune a été retrouvée étranglée dans le jardin et l’autre poignardée dans son lit”, a dit Mgr Sako, en précisant que l’habitation des deux soeurs Naoum est contiguë au couvent des Sœurs dominicaines de Kirkouk. Un détail qui pourrait avoir créé une certaine confusion et fait penser qu’elles appartenaient à une congrégation religieuse.

"A 18h j’ai aperçu Margareth sur les bancs de la Cathédrale de la Vierge de Kirkoukpour participer à la messe du soir. A 19h30 venu chez elle, j'ai vu son corps dans le jardin”, a précisé l’archevêque chaldéen. Selon les informations recueillies, la police a ouvert une enquête et s'oriente sur la piste du vol, commis par un habitant du quartier qui connaissait bien les habitudes des deux vieilles femmes.

"Il s’agit d’un acte de vol abominable mais qui n’a rien à voir avec la religion ou la politique vu qu’ici à Kirkouk nous ne connaissons pas ce type de tensions. Les habitants sont très solidaires entre eux. Espérons que la diffusion de cette nouvelle erronée ne soit que la conséquence d’un malentendu verbal et que personne n’ait vraiment souhaité instrumentaliser la mort de ces deux soeurs. Faire une lecture religieuse de cet épisode ne contribuerait qu’à jeter de l’huile sur le feu et à créer des tensions là où il n’y en a pas”, déplore avec force Mgr Sako. (information directe par Agence Misna)

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