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du 1 au 5 avril 2007 (semaine 14)
 

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2007-04-05 -
LE RISQUE DE NOUS APPAUVRIR ET DISPARAÎTRE

La Ve Conférence générale du CELAM, en mai prochain, doit être "comme une rencontre vivifiante et transformatrice avec le Christ, sinon nous courons le risque de continuer à nous appauvrir et à disparaître dans de vastes secteurs de la population".

C'est le sens de la “Synthèse des apports reçus pour la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain”, un document qui accompagnera le travail des évêques réunis à Aparecida, vient d'êre présenté à la presse. Le texte est le résultat d’un intense travail qui a duré des mois, pendant lesquels ont été reçus et analysés les apports de 21 conférences épiscopales de la région, des départements du CELAM, de quelques dicastères romains, de différents organismes de autres contributions variées.

Les textes ont été étudiés par une commission spéciale d’évêques, théologiens, et biblistes, nommés par la présidence du CELAM, et ont servi de base à la rédaction du document de synthèse.

La synthèse s’articule autour d’une introduction, de trois chapitres, et des conclusions. L’introduction illustre le chemin accomplit en Amérique depuis l’arrivée de la foi, qui l’a fait devenir le continent de l’espérance, en lui permettant par son originalité, d’enrichir substantiellement le chemin de l’Eglise universelle. On reconnaît expressément que la foi catholique “marque profondément notre histoire”.

Cette foi catholique a reçu un accueil positif “grâce à l’action puissante de l’Esprit, à travers l’épopée évangélisatrice et la prédisposition de nombreux missionnaires à s’approcher des cultures autochtones”, d’autre part fut décisive “la mission évangélisatrice de nombreux évêques, missionnaires, religieux et laïcs, passionnés par la vie et le destin des hommes et des peuples”.

Mais on constate aussi que “chez de nombreux peuples l’identité culturelle et chrétienne est fragile”, et “les processus d’évangélisation sont souvent restés inachevés”.

Par conséquent, affirme le document, “ou notre tradition catholique et nos options personnelles pour le Seigneur s’enracinent plus profondément dans le coeur des personnes et des peuples latino-américains comme rencontre vivifiante et transformatrice avec le Christ... ou nous courons le risque de continuer à nous appauvrir et à disparaître dans les vastes secteurs de la population, ce qui serait une perte dramatique pour le bien de nos peuples et pour toute la catholicité”.

C’est le grand défi auquel cherchera à répondre la Ve Conférence générale du CELAM, en particulier face à l'attente des millions de fidèles qui quittent l'Église catholique pour rejoindre les Églises évangéliques.

Le premier chapitre, intitulé “Regardons nos peuples à la lumière du projet du Père”, exprime l’amour de Dieu pour le peuple latino-américain, un amour qui s’est altéré par le péché de l’homme. Cette réalité de Dieu du péché se reflète en Amérique dans les récents défis et dans des phénomènes comme l’impact de la globalisation, l’hégémonie du facteur économique et technoscientifique, la crise de la famille, la culture.

Le chapitre deux, “Jésus-Christ, source de vie digne et pleine”, propose des orientations et des critères pour le discernement et la mission à partir de la Révélation.

Le troisième chapitre, “l’Esprit nous pousse à être disciples et missionnaires”, traite de la réalité évangélisatrice de l’Eglise. Stimulée et encouragée par l’Esprit Saint, qui convoque tous ses membres pour la mission, elle s’inspire de la vie de la Vierge Marie, des apôtres et des saints. (source : Agence Fides)

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