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du 1 au 5 avril 2007 (semaine 014)
 

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2007-04-05 - Vietnam
MOINS DE CONTRAINTES POUR LA FORMATION DES PRÊTRES

L'assouplissement des contraintes auxquelles sont soumis les séminaires se poursuit. Après le grand séminaire de Hanoi, celui de Hô Chi Minh-Ville a été autorisé à recruter une nouvelle classe d'étudiants chaque année, au lieu de tous les deux ans.

Cette mesure, pour l'heure, ne s'applique qu'à deux établissements de formation sacerdotale sur les six existant, la nouvelle maison de Xuân Lôc étant considéré comme une annexe de Saigon. Quelques autres restrictions, non poins imprtantes restent en vigueur, comme le quota des séminaristes certains contrôles.

Le cardinal archevêque de Hô Chi Minh-Ville, Mgr Jean-Baptiste Pham Minh Mân, a confié à l'agence Ucanews que son séminaire bénéficierait désormais d'une nouvelle promotion de séminaristes chaque année, et cela dès la prochaine année scolaire, qui commence au mois d'octobre et se termine en juin.

A cette occasion, le cardinal a fait remarquer que le séminaire Saint-Joseph, depuis sa réouverture en 1987, avait dispensé une formation sacerdotale aux étudiants de six autres diocèses dans des locaux exigus et avec un corps professoral réduit ; souvent, les cours sont donnés dans des classes comportant plus de 60 séminaristes. C'est une situation qui désormais n'existe plus. Les 35 étudiants qui entameront leurs études au séminaire Saint-Joseph à la prochaine année scolaire sont tous originaires du diocèse de Saigon et des deux diocèses voisins de My Tho et Phu Cuong.

Les quatre autres diocèses envoient désormais leurs candidats au sacerdoce dans l'établissement nouvellement ouvert à Xuân Lôc, qui est considéré, en principe, comme une annexe du séminaire Saint-Joseph.

Selon le cardinal Mân, cette nouvelle forme de recrutement va permettre aux diocèses de renforcer la qualité de la formation sacerdotale. Les candidats à l’entrée au séminaire recevront une formation préalable où ils seront formés à la vie commune, à la vie spirituelle et recevront leurs premiers éléments de culture théologique.

Après 1975, tous les séminaires avaient été fermés. La situation a progressivement évolué et en 1987, le grand séminaire de Hanoi ouvrait à nouveau ses portes, suivi par celui de Hô Chi Minh-Ville. Plusieurs autres étaient autorisés à fonctionner : Cân Tho et Vinh Thanh en 1988, Nha Trang en 1992 et Hué en 1994. En 2005, un septième établissement était ouvert à Xuân Lôc. Les premières années, les grands séminaires devaient attendre six ans avant de pouvoir recruter une nouvelle promotion.

En 1991, ce délai fut ramené à trois ans, puis à partir de 1993, le recrutement eut lieu tous les deux ans. C’est encore, en principe, la règle générale même s’il existe aujourd’hui deux exceptions notoires : Hanoi depuis 2005 et Saigon tout récemment, autorisés à recruter annuellement. Les responsables des divers séminaires espèrent que cette réglementation sera, sans tarder, étendue à tous les autres établissements de formation sacerdotale.

Selon un rapport présenté à Rome par une délégation de directeurs de séminaire récemment venus en stage de formation dans la Ville éternelle, l’Eglise du Vietnam comptait, en 2005, 1 070 séminaristes. Leur direction et leur enseignement étaient assurés par cinquante prêtres résidents et 103 enseignants non résidents. (source : EDA et Ucanews)

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