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2007-04-05 -
SELON DES CONDITIONS PRÉCISES, UN DIALOGUE POURRAIT S'OUVRIR

Il semble que le patriarche de Moscou Alexis II n'exclut pas une rencontre avec le Pape, mais elle ne sera possible à ses yeux que selon certaines conditions, même si les deux Églises peuvent parler d'une seule voix des valeurs chrétiennes.

En effet, dans le journal "Izvestia" du 3 avril il rappelle que "nous devons d'abord résoudre les problèmes entre nous", évoquant alors le prosélytisme catholique et l'Église gréco-catholique en Ukraine.

Leur solution ouvrirait les portes pour une rencontre au sommet des Eglises. Ainsi le patriarche, sans revenir sur ses exigences, n'a pas perdu l'espoir de meilleures relations entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique romaine.

Il se rendra en visite à Paris et à la rencontre des instances européennes de Strasbourg au mois d'octobre. Ce rendez-vous a immédiatement donné lieu à des spéculations sur une éventuelle rencontre entre Alexis II et Benoît XVI.

Alexis II a souligné qu'il y avait une position commune à l'Eglise russe orthodoxe et à l'Eglise catholique romaine en ce qui
concerne de nombreux problèmes actuels. "Nous pouvons et nous devons, face au monde d'aujourd'hui, parler d'une seule voix des valeurs chrétiennes."

Mais les "problèmes" qui existent entre les deux Eglises doivent auparavant trouver une solution, a-t-il déclaré. Dans son entretien dans les "Izvestia", Alexis II rappelle qu'en 1997 une rencontre avec Jean Paul II avait déjà été envisagée en Autriche, à l'abbaye cistercienne de Sainte-Croix, près de Vienne. Le "prosélytisme" aurait dû y être condamné. Le modèle de l'Eglise "uniate" aurait en outre dû être décrit comme inapproprié pour la reconstruction de l'unité de l'Eglise de l'Est et de l'Ouest.

"Comme, du côté catholique, souligne le patriarche, on ne voulait pas aborder ce sujet, la rencontre n'avait plus de raison d'être." (information : Orthodoxie)

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