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du 20 au 22 avril 2007 (semaine 16)
 

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2007-04-22 - Celam
LE DEVOIR IRREMPLACABLE DE PRÉSENTER LE CHRIST

Le cardinal Julio Terrazas, président de la Conférence épiscopale bolivienne, a lancé un appel fort à la paix et à l’unité des Boliviens et a souligné tout particulièrement "le devoir irremplaçable de présenter le Christ Jésus, à l'Amérique Latine.

Les Evêques de Bolivie ont commencé leur 84e Assemblée Plénière le 19 avril. Le thème principal sera celui des nouveaux défis de l’Eglise dans le domaine de l’évangélisation, le défi de réaliser un rapprochement oecuménique avec les autres confessions chrétiennes, en plus d’évaluer l’importance pour la réalité bolivienne et latino-américaine des apports de la Bolivie à la Ve Conférence Générale du CELAM.

Dans son discours d’ouverture de l’Assemblée, le Cardinal Julio Terrazas, archevêque de Santa Cruz et Président de la Conférence épiscopale bolivienne, a lancé un appel fort à la paix et à l’unité des Boliviens et a analysé d’autres problèmes. Tout d’abord il rappelé la Ve Conférence imminente du CELAM, par laquelle "fait irruption la force de l’Esprit qui nous invite à ouvrir l’esprit et le coeur de notre Église locale " et il a rappelé que l’Église en Amérique Latine a le devoir irremplaçable de "présenter le Christ Jésus, Chemin, Vérité et Vie, aux générations d’aujourd’hui, qui vivent dans des processus de globalisation qui impliquent des courants de sécularisation, de relativisme éthique et morale et un matérialisme pratique généralisé".

Un autre thème qui doit être abordé concerne est celui du dialogue oecuménique, qui sera traité durant l’Assemblée pour "analyser l’abandon de notre Eglise de la part d’un bon nombre de fidèles et comment répondre au commandement du Seigneur que tous soient un".

Parmi les problèmes auxquels la nation doit faire face figurent également les conséquences des inondations qui ont touché le pays : "Encore aujourd’hui il existe des milliers de frères qui continuent à vivre dans la souffrance et l’insécurité". En ce sens, bien que les aides aient été très généreuses, “il y a encore beaucoup à reconstruire, restaurer, refaire. Le pays demande des politiques de prévention des désastres et la construction de défenses qui assurent la vie aux populations entières".

Par rapport à l’exode massif de frères boliviens qui émigrent et quittent le pays "décidés à affronter une aventure imprévisible qui comporte parfois des humiliations et des exploitations qui dénigrent la dignité de la personne humaine", les évêques affirment que "le phénomène a pris l’aspect d’un véritable exode, dont l’on doit discuter en tant que chrétiens et Église, mais aussi en tant que pays".

Le cardinal a cité également l’Assemblée Constituante, en souhaitant que les représentants restituent à tous les Boliviens l’espérance que ceux-ci aient une réponse en eux. Finalement, il a appelé fortement à abandonner la violence et les guerres "qui sont une négation de la Pâques". "Cherchons l’harmonie et la paix tous les jours dans notre pays" a continué le Card. Terrazas, en souhaitant que la nouvelle loi sur l’éducation recueille les apports de tous et soit efficace, parce qu’ "un pays avance seulement quand une éducation arrive à tous et forme des personnes responsables, mûres et libres."

"En ce contexte pascal - a conclu le Card. Terrazas - l'événement d’Aparecida nous offrira la certitude que nous ne sommes pas seuls, les lignes de notre agir en tant qu’Eglise sur le Continent de l’Espérance se projetteront. Etre disciples et missionnaires est un cadeau de Dieu, mais également un devoir". (source : Agence Fides)

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