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2007-05-03 - Brésil
LE NOMBRE DES CATHOLIQUES NE BAISSE PAS

Le pourcentage, en fait, est en baisse en raison de l'accroissement de la population, même si le nombre de catholiques ne baisse plus. Par contre on note une hausse des évangéliques traditionnels et des pentecôtistes.

Le nombre de catholiques au Brésil, en forte chute depuis 1980, est resté stable de 2000 à 2003 et s'élève aujourd'hui à quelque 140 millions de fidèles soit 74% de la population, d'après une étude diffusée jeudi par une agence privée.

Cette étude, publiée à une semaine de l'arrivée du pape Benoît XVI au Brésil, montre que dans le même temps les évangéliques sont passés de 16,2 à 17,9% de la population. L'enquête souligne que "la religiosité est en hausse au Brésil à l'aube du nouveau millénaire".

Les "sans religion" ont reculé de 7,4% en 2000 à 5,1% en 2003 et les "autres religions" ont progressé de 2,5 à 3,2% dans la même période, selon l'étude.

"Pour la première fois en plus d'un siècle, la proportion de catholiques a cessé de chuter au Brésil, restant de façon surprenante stable dans le premier quart de la décennie, à 73,79% en 2003".

"Les évangéliquees, tant traditionnels que pentecôtistes, restent sur une tendance de croissance, passant de 16,2 à 17,9% au cours des premières années de la décennie mais recrutent maintenant leurs adeptes parmi les sans-religion dont la part est tombée de 7,4% à 5,1%. Les évangélistes traditionnels, bien que moins nombreux que les pentecôtistes depuis 1980, continuent à croître à des taux moins rapides, une autre nouveauté à souligner".

Avec l'augmentation de la population du Brésil à 188,7 millions d'habitants aujourd'hui, la FGV calcule qu'il y a aujourd'hui "quelque 139,24 millions de catholiques".

"En extrapolant la croissance annuelle de la part des évangéliques entre 2000 et 2003, il y aurait aujourd'hui près de 43,63 millions d'évangéliques dans le pays, dont 28,88 millions de pentecôtistes et 14,88 milions d'évangéliques traditionnels" (baptistes, méthodistes, luthériens et presbytériens). (source : Fondation Getulio Vargas)

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