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FlashPress - Infocatho

du 9 au 12 mai 2007 (semaine 19)

- 2007-05-12 - Colombie UN CHEF DE LA GUÉRILLA RECONNAÎT SES MEURTRES Un ancien chef des Auc avoue des dizaines d'homicides au moment où les restes de 105 victimes des Escadrons de la mort d'extrême droite ont été retrouvés dans la jungle du sud de la Colombie. D'autres restes devraient être exhumés aux abords des 65 fosses découvertes dans la province de Putumayo. Au total, 211 corps ont été retrouvés dans cette région frontalière de l'Equateur depuis l'an dernier, mais la découverte effectuée par des agents des services de justice colombiens représente le plus grand nombre de corps exhumés en un seul endroit.            Plus de 31.000 membres des Escadrons de la mort ont déposé les armes depuis 2003, en vertu d'un accord promettant des peines de prison réduites à ceux qui coopèreraient aux enquêtes sur les crimes qu'ils ont commis au nom de la lutte contre les rebelles marxistes. Les escadrons de la mort avaient été mis sur pied dans les années 1980 par de riches Colombiens pour combattre les guerilleros d'extrême gauche.            Le commandant paramilitaire Ramón Isaza a pour sa part avoué avoir pris part à 78 homicides de civils au cours de quatre massacres perpétrés dans le département central de Tolima. Cela en vingt années de guerre menée par les escadrons de la mort contre laguérilla et la population civile. En vertu de la "Ley de Justicia yPaz", la loi issue du processus de paix controversé entre le gouvernement et les Autodéfenses de Colombie (AUC), Ramóm Isaza, tout comme les autres commandants accusés de crimes de lèse humanité, devront admettre leurs responsabilités s’ils entendent bénéficier de peines maximales de 8 ans de prison, alors que la gravité des crimes commis leur vaudrait devant la magistrature ordinaire jusqu’à 60 ans de détention. L’avocat défenseur d’Isaza, Camilo Guiza, a fait savoir que son client était prêt à avouer encore des centaines d’homicides, mais qu’il souffre de la maladie d’Alzheimer, qui compromet ses capacités mnémoniques. (source : Agence Misna) Retour aux dépèches