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2007-05-19 -
600.000 FIDÈLES REMETTENT TOUJOURS EN CAUSE VATICAN II

Selon le cardinal Dario Castrillon Hoyos, Benoît XVI devrait prochainement libéraliser la célébration de la messe en latin selon l'ancien rite en usage avant le concile de Vatican II, mais la liturgie n'est pas seule en cause.

Il a fait cette déclaration devant l'assemblée des évêques latino-américains réunie à Aparecida. Il a indiqué qu'il s'agissait d'une "offre généreuse" du Pape qui "veut mettre à la disposition de l'Eglise tous les trésors de la liturgie latine".

Cette décision représente un geste d'ouverture afin " de tenter de mettre fin aux actions schismatiques et de reconstruire sans ambiguïtés la pleine communion".

"Le Saint Père, qui a été pendant quelques années membre de la commission Ecclesia Dei, veut qu'elle se transforme en un organisme du Saint-Siège avec la finalité propre et distincte de conserver et de maintenir la valeur de la liturgie latine traditionnelle", a-t-il déclaré.

Une telle décision rencontre bien des réticences de la part de l'ensemble des évêques fidèles au Siège de Rome, très attachés au Concile Vatican II, car, en fait, c'est l'ensemble des décisions et des orientations de ce Concile qui sont remis en cause par les 600.000 fidèles de la Fraternité Saint Pie X et les 4 évêques schismatiques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre.

"Tant que l'appareil ecclésiastique sera fermement attaché à Vatican II les normes juridiques les plus favorables ne seront qu'un frêle papier à cigarettes pour nous protéger des pressions," rappelle, dans un livre récent, un des théologiens de la Fraternité, Mr l'abbé Grégoire Celier. (source : ACI)

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