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2007-05-27 - Italie
ILS ACCEPTENT L'IDÉE DES DROITS INDIVIDUELS

Les évêques italiens, toujours opposés à la reconnaissance des couples non mariés, sont prêts à accepter l'idée de "droits individuels" pour ceux qui vivent ainsi, a déclaré le 25 mai le président de la conférence épiscopale Mgr Angelo Bagnasco.

"Notre valeur de référence est la famille fondée sur le mariage", a rappelé Mgr Bagnasco à l'issue d'une assemblée générale des évêques. "Mais nous voulons tout aussi clairement aller vers la reconnaissance de véritables droits individuels. Là où il y a de véritables droits individuels à satisfaire, c'est le désir et la volonté de tous d'y répondre", a-t-il souligné.

Mgr Bagnasco a aussi rendu hommage au président de la République, Giorgio Napolitano, qui a insisté sur la nécessité de tenir compte "des préoccupations de l'Eglise et des organisations catholiques comme de toutes les autres composantes de la société civile", en ouvrant jeudi une conférence nationale sur la famille.

L'Eglise s'oppose à un projet de loi gouvernemental destiné à reconnaître les unions de fait homosexuelles ou hétérosexuelles, qui divise aussi la majorité de gauche, où les parlementaires catholiques sont nombreux. Une récente manifestation contre ce projet et pour la défense de la famille a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes le 12 mai à Rome, à l'appel d'associations catholiques soutenues par l'épiscopat.

De Florence où elle présidait la conférence sur la famille, la ministre de la Famille Rosy Bindi a salué vendredi "l'esprit de dialogue" de Mgr Bagnasco.

Fin mars, Mgr Bagnasco s'était ainsi livré à une réflexion sur "les critères objectifs pour juger le bien et le mal" à propos de la revendication des unions civiles. "Si le critère est celui de l'opinion publique générale (...) pourquoi dire non à l'inceste et au parti des pédophiles aux Pays-Bas", avait-il lancé. (source : CEI)

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