Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 7 au 10 juin 2007 (semaine 23)
 

-
2007-06-10 - Tchad
DES ÉCOLES POUR LES JEUNES RÉFUGIÉS


Le Jesuit Refugee Service (JSR) a créé et inauguré fin mai une école élémentaire dans le camp de réfugiés (IDP) de Habile 3, dans la région orientale du Dar Sila à l’Est du pays.

Pour une grande partie des 511 élèves, ce sera la première fois qu’ils fréquenteront une école. Le JRS a fourni aux réfugiés le matériel pour construire des écoles provisoires, avec l’aide des parents, et a distribué du matériel scolaire aux élèves. Le staff du JRS a en outre formé trois enseignants de la communauté, eux aussi réfugiés, et a aidé les parents des jeunes à constituer une association en représentation de tous les villages présents à Habile 3.

Habile 3 a été institué en avril dernier, après que les villages voisins de Tiero et Manera aient été attaqués par les rebelles de l’opposition. Pour beaucoup des habitants de Tiero et de Marena, ce n’est pas le premier éloignement de leurs habitations auxquels ils ont été contraints.

Dans le Dar Sila, le taux de fréquentation scolaire est depuis toujours bas, par rapport aux autres régions du Tchad, inférieur à 10%. Les violences en cours ont aggravé la situation et ont détruit un système scolaire déjà fragile en soi. « Le nombre d’enfants fréquentant l’école est encore très bas.

Le manque d’enseignants, en particulier d’enseignants qualifiés, rend difficile l’amélioration du rapport enseignant/élève et le taux de fréquentation. Depuis que l’année dernière les violences ont commencé, les quelques enseignants qui travaillent ici ne sont pas partis de la région et maintenant travaillent, bien payés, auprès des différentes ONG » a expliqué Gonzalo Sánchez-Terán, directeur du projet du JRS pour le Dar Sila.

Dans les prochaines semaines le JRS ouvrira de nouvelles écoles dans les camps de réfugiés de Gassare et Aradib, toujours dans la région du Dar Sila.

Les trois camps de réfugiés d’Habile (1,2,3) accueillent plus de 25.000 réfugiés répartis sur une vase surface. Les conditions dans le camp sont très difficiles : il manque soit la nourriture soit l’eau, et pendant les saisons des pluies les travailleurs agricoles sont obligés de s’arrêter. (source : Agence Fides)

Retour aux dépèches