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du 15 au 17 juin 2007 (semaine 24)
 

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2007-06-17 - Burkina Faso
LES ÉGLISES ET LA SITUATION DU PAYS

La conférence épiscopale du Burkina Faso et du Niger sont en assemblée plénière à Ouagadougou, depuis le mardi 12 juin. Le 13 juin, le Premier Ministre en a reçu une délégation en même temps que d'autres représentants religieux.

Les travaux de la Conférence se sont ouverts sous la présidence du Nonce apostolique, Mgr Mario Roberto Cassari en résidence à Abidjan. Il leur a annoncé
la nomination de Mgr Vito Rallo comme Nonce apostolique du Burkina Faso et du Niger avec résidence à Ouagadougou. Le nouveau Nonce apostolique était jusque-là envoyé spécial et observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l'Europe à Strasbourg. Mgr Vito Rallo a par la même occasion été élevé au siège titulaire d'Alba avec la dignité d'archevêque.

Il est le 130e Nonce résident. Pour cette bonne nouvelle donc, Mgr Mario Roberto Cassari a invité les pasteurs de l'église catholique et leurs fidèles à l'action de grâce pour le don de ce fils spirituel. "Je vous assure qu'il sera un bon Nonce, ouvert, travailleur", a-t-il précisé. S'exprimant à son tour, Mgr Philippe Ouédraogo, président de la Conférence épiscopale Burkina Faso-Niger, a laissé entendre que cette nouvelle fera, à n'en point douter, la joie des fidèles catholiques.

"Désormais, nous avons un représentant stable et permanent", a déclaré Mgr Philippe Ouédraogo, président de la Conférence épiscopale Burkina Faso-Niger.

Le lendemain 13 juin, le Premier ministre Tertius Zongo recevait en audience les représentants de trois confessions religieuses, catholique, musulmane et protestante.

Il voulait s'assurer de leur soutien spirituel afin de pouvoir mener la mission à lui confiée par le président du Faso. Tous à l'unanimité ont rassuré le nouveau chef du gouvernement de leur soutien indéfectible. Au nom de l'Église catholique, Didace Douamba, président du Conseil national des laïcs, a déclaré : "A la demande du Premier ministre, j'ai eu à conduire une délégation de 12 membres de la communauté catholique du Burkina.

Le Premier ministre a souhaité pouvoir compter sur les prières de l'Eglise catholique pour bien conduire son mandat et ses actions en faveur de notre pays. Il a souhaité que l'Eglise catholique puisse porter constamment dans ses prières notre pays pour que règne la paix parce qu'on sait que rien ne peut se faire sans la paix. C'est un préalable en quelque sorte. Dieu merci, nous avons pu jusqu'à présent éviter les écueils et les turbulences qui compliquent la vie à bien de pays. Il voulait avoir l'assurance que nous allons toujours porter notre beau pays dans nos prières."

L'Eglise catholique souhaite que le gouvernement travaille à faire progresser le pays. Il faut créer des conditions qui puissent permettre au Burkinabè de se sentir bien. Qu'il y ait plus de justice, que la pauvreté recule, que tous les droits humains soient reconnus. Au quotidien, il y a beaucoup de choses à corriger. Lorsque quelqu'un n'a pas d'acte de naissance, par exemple, ou est accusé de sorcellerie, il faut que l'on travaille à éradiquer tout cela. Il faut également que le taux de scolarisation progresse.

Ce qui est inédit à cette cérémonie, c'est que c'est la première fois qu'un chef de gouvernement, avant de rentrer en pleine fonction, initie une telle rencontre." (source : Allafrica)

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