Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 18 au 21 juin 2007 (semaine 25)
 

-
2007-06-21 -
METTRE FIN A LA SOUFFRANCE DES ÉMIGRÉS

Les évêques des États-Unis et du Mexique demandent à leurs gouvernements de “collaborer pour mettre fin à la souffrance qui touche les émigrés dans les deux pays”.

Le Comité pour l’Émigration de la Conférence épiscopale des États-Unis et la Pastorale de la Mobilité Humaine de la Conférence épiscopale mexicaine ont émis un communiqué commun où ils font connaître leur point de vue concernant la législation sur la réforme migratoire présentée au Congrès des États-Unis.

Le communiqué a été émis après une réunion tenue dans la ville de San Bernardino, en Californie, pour étudier la situation et définir la position de l’Église face au refus récent du Sénat américain d’une réforme sur le thème des migrations. L’Église catholique promeut depuis longtemps la réforme migratoire intégrale pour environ 12 millions de latino-américains qui vivent et travaillent aux États-Unis.

Dans leur communiqué, les deux organismes au sein des deux Conférences épiscopales exhortent en premier lieu, le Sénat des États-Unis à "approuver, le plus tôt possible, un projet de loi pour une réforme migratoire intégrale et juste", vu que le sujet de la réforme migratoire "touche la dignité, les droits et la vie des êtres humains".

Rappelant de suite que les émigrants "continuent à souffrir de l’exploitation, l’abus et même la mort, en tentant de trouver du travail et de pourvoir au maintien de leurs familles". C’est pourquoi la justice exige que l’on rejette un status quo immoral et que l’on change une réforme humaine des lois migratoires des États-Unis.

Le gouvernement du Mexique exhorte également "à adopter des réformes économiques qui créent des postes de travail” et assignent des salaires proportionnés à des ouvriers mexicains non qualifiés pour éviter quel les citoyens et leurs familles aient comme option unique de “vivre dans la pauvreté ou entreprendre une voie dangereuse et coûteuse vers les États-Unis pour trouver du travail”. Au contraire, ils doivent avoir l’option de pourvoir au besoin de leurs familles dans les lieux d’origine.

"Nos deux gouvernements - continue le texte - doivent collaborer pour mettre fin à la souffrance qui touche les émigrés dans nos deux pays", et les évêques concluent en rappelant que "l’Église catholique aux États-Unis et au Mexique persiste dans son engagement à défendre les droits des émigrés dans les deux pays”: “Nous continuerons à lutter pour eux jusqu’à ce que justice soit faite".

Mgr Gerald R. Barnes, président du Comité pour l’Émigration de la Conférence épiscopale des États-Unis, a lancé en outre un appel au Sénat afin qu’il considère à nouveau la possibilité d’une réforme intégrale de la législation sur l’immigration : “Notre nation ne peut pas se permettre d’attendre plus pour résoudre ce problème humanitaire important”.

En outre le Sénat doit améliorer la législation pour "préserver l’unité de la famille et assurer que le programme de législation soit réalisable et juste". "Le thème de l’immigration - continue l’Évêque - est trop important pour que nos fonctionnaires l’abandonnent. On ne peut pas attendre encore des années. Il y a des êtres humains qui souffrent et meurent". (source : Agence Fides)

Retour aux dépèches