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du 26 au 29 juin 2007 (semaine 26)
 

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2007-06-29 - Bolivie
UNE MARCHE POUR LA DÉFENSE DE LA VIE

Une marche de 20 000 personnes, organisée à Sucre, demande à l’Assemblée Constituante que dans la nouvelle Constitution soient respectées la vie et la famille et que l’avortement ne soit pas légalisé.

Environ 20 000 personnes dont des pères et des mères de famille, des jeunes de centres éducatifs et des autorités de l’Eglise ont participé à la marche qui a été organisée par l’Eglise catholique et l’Eglise évangélique, en plus de la Préfecture de Chuquisaca et d’autres institutions.

La marche inédite a parcouru les rues de la ville avec des banderoles, des ballons colorés et des expressions en faveur de la vie, depuis sa conception jusqu’à la mort, du mariage et de la famille, pour exiger de la part des constituants le respect des valeurs et des principes de la vie. L'archevêque de Sucre, Mgr. Jesús Pérez Rodríguez, dans son discours tenu sur la Place le 25 mai, a affirmé que "la multitude qui a participé à la marche l’a faite de manière volontaire et sans différence de religion, au nom du Seigneur de la Vie, et cette vie, nous voulons la défendre depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle”.

A la fin de la marche, un dépliant du Comité Inter-institutionnel de défense de la vie a été donné aux membres de la Commission des Droits, des Devoirs et des Garanties de l’Assemblée Constituante. Sur le dépliant public dénommé "Pour défendre la vie, le mariage et la famille", le Comité Inter-institutionnel affirme que "la science n’a pas absolument réussi à démontrer que la vie ne commence pas dès la conception, c’est pourquoi généralement les lois pénalisent l’avortement dans la plupart des Etats du monde ".

Ils proposent que dans la nouvelle Constitution demeure le principe que le mariage est fondé sur l’union de l’homme et de la femme, parce que cela correspond à un fait naturel et à des valeurs et des principes dominants dans la culture de la Bolivie. Dans le même document ils mettent en garde les constituants, de ne pas se laisser surprendre par certaines revendications des droits qui poussent certains mouvements à chercher la reconnaissance des "droits sexuels et reproductifs".

Le dépliant rappelle également que la légalisation de l’avortement n’est pas la solution aux problèmes de la santé et de la vie de la mère : la véritable garantie pour elle réside dans l’utilisation correcte et responsable de la sexualité de l’homme et de la femme, c’est pourquoi la solution n’est pas légale mais au contraire morale. (source : Agence Fides)

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