Pour vivre
au rythme de l'Eglise universelle.
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FlashPress - Infocatho |
30 juin au 7 juillet 2007 (semaine 27) |
- "La question est de savoir comment il a été possible qu'une organisation dont la finalité est de faire le bien, s'est finalement compromise avec le mal absolu", s'est-il interrogé. Une des explications est à rechercher au sein même de l'Eglise, tiraillée à partir des années 60 entre une hiérarchie conservatrice alliée des classes dominantes et une base de plus en plus sensible aux thèses sociales de la théologie de la libération. "A partir du renversement du péronisme en 1955, il s'est produit une fracture à l'intérieur de l'Eglise entre la hiérarchie qui a soutenu les différents coups d'Etat militaires et des secteurs à la base qui ont participé à des mouvements sociaux", a-t-il expliqué. "Ce processus s'est approfondi dans les années 60 et 70, jusqu'à ce que le concile Vatican II et l'apparition des +prêtres du tiers-monde+ provoquent une fracture ouverte, explicite et très profonde", a-t-il ajouté. "Quand se produit le coup d'Etat en 1976, la hiérarchie pense alors tenir sa revanche et soutient la dictature tout en ne disant rien sur les persécutions subies dans ses propres rangs", a encore expliqué M. Verbitsky. Deux religieuses françaises, Alice Domon et Léonie Duquet, ont ainsi payé de leur vie leur engagement aux côtés des Mères de la place de Mai, qui depuis les années de la dictature se battent pour que justice soit faite après la "disparition" de leurs enfants. Quelque 30.000 personnes ont "disparu", pour la plupart enlevées et assassinées, pendant la dictature, selon le décompte des organisations de défense des droits de l'homme. (information : Dial) |