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2007-08-10 - Madagascar
L'ÉGLISE SOLLICITÉE COMME MÉDIATRICE

Le 6 août, une délégation du TMM, alliance Tambatra-Monima-Manaovasoade a rencontré (CEM), Mgr Fulgence Rabemahafaly, archevêque de Fianarantsoa, "pour faciliter la recherche de solutions aux difficultés vécues dans le pays"..

Cette délégation et le président de la Conférence des évêques de Madagascar ont procédé à l'examen des résultats des consultations d'avis auprès des sociétés politique et civile, ainsi que des syndicats, que l'archévêque lui avait confiées.

Cette visite était en réponse à la sollicitation des émissaires du TMM, alliance Tambatra-Monima-Manaovasoa qui avaient demandé l'intervention des évêques catholiques "pour devenir des facilitateurs dans la recherche de solutions aux difficultés vécues dans le pays".

Les dirigeants du TMM qui se sont déplacés à Fianarantsoa. Il s'agit du président du comité provisoire de l'association Tambatra, Beza Seramila, du secrétaire général du Monima, Gabriel Rabearimanana, et du président national de l'association Manaovasoa, Manan'Ignace Rakotomalala.

Après un entretien de plus de deux heures et demie, l'archevêque de Fianarantsoa est resté discret, il n'a annoncé ni son acceptation ni son refus de la recommandation du TMM, s'interrogeant sur l'opportunité de la médiation des évêques catholiques pour le rapprochement entre l'Etat et les opposants.

Malgré son hésitation, Mgr Fulgence Rabemahafaly a par la suite affirmé que la Conférence épiscopale était prête à devenir un facilitateur en cas de besoin. "Si la médiation des évêques catholiques est effectivement nécessaire. Nous devrons nous pencher sur sa réalisation", a-t-il conclu, le 6 août.

Du côté du TMM, les membres de la délégation se sont montrés optimistes quant à l'aboutissement de leur démarche. C'est le cas de Manan'Ignace Rakotomalala. Le président de l'association Manaovasoa a précisé que Mgr Fulgence Rabemahafaly a rassuré les représentants du TMM lors de la rencontre. "Il nous a dit qu'il n'y aura pas de recul pour l'Eglise", a-t-il confié.

En attendant la réponse définitive de la CEM, Beza Seramila a, quant à lui, envisagé de continuer les consultations auprès des forces vives de la nation. "Ce ne sont pas encore toutes les entités que nous avons rencontrées jusqu'ici", a-t-il expliqué.

Il a ajouté que le regroupement des partis politiques rendra le contact avec eux plus facile, en faisant allusion à la récente création de la Solidarité des opposants. (source : Allafrica)

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