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du 6 au 10 août 2007 (semaine 32)
 

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2007-08-10 - A l'audience du mercredi
SAINT GRÉGOIRE CHERCHAIT LE VISAGE DU CHRIST

Lors de l’audience du 8 août, Benoît XVI évoqué la figure de saint Grégoire de Nazianze (329-390), “illustre Père de l’Eglise“ au 4e siècle, rappelant avec cet “illustre Père de l’Eglise“ que sans Dieu, il n'y a pas d'humanisme.

Né en 330, il fréquenta les écoles les plus célèbres de son temps. À Césarée de Cappadoce, il se lia d’amitié avec saint Basile, puis il séjourna notamment à Alexandrie d’Égypte et surtout à Athènes. Revenu chez lui, Grégoire fut baptisé et s’orienta vers la vie monastique, recevant ensuite l’ordination presbytérale avec une certaine réticence.

En 371, Basile voulu le consacrer Évêque de Sasimes, mais il continuera à résider dans la ville de Nazianze. Vers 379, il fut appelé à Constantinople pour conduire la petite communauté chrétienne fidèle au Concile de Nicée. Dans l’Église de l’Anastasis, il prononça cinq Discours théologiques, demeurés célèbres par la sûreté de la doctrine, l’habilité du raisonnement et la splendeur de la forme, "une s^plendeur qui nous fascine aujourd'hui encore".         

Alors qu’il participait au deuxième Concile œcuménique, il fut élu évêque de Constantinople et dut assurer la présidence du Concile. Mais une forte opposition se dressa contre lui, jusqu’à devenir insoutenable, le conduisant à démissionner.

Il retourna à Nazianze pour se consacrer au soin pastoral de la communauté chrétienne. Puis il se retira définitivement dans la solitude, dans son pays natal.

"Durant cette période, il compose la majeure partie de son oeuvre poétique et surtout autobiographique. Le "De ma vie" est une relecture en vers de son propre cheminement humain et spirituel, un cheminement exemplaire d'un chrétien qui souffre, d'un homme d'une grande intériorité dans un monde plein de conflits.

"C'est un fait sentir le primat de Dieu et par là nous parle aussi à nous et à notre monde. Sans Dieu l'homme perd sa grandeur, Sans Dieu il n’y a pas de véritable humanisme". Il mourut en 390. (source : VIS)

Au terme de l’audience, Benoît XVI a salué depuis son trône de jeunes handicapés mentaux, les bénissant tour à tour. Puis, se rendant au premier rang de la salle des audiences, il s’est entretenu entre autres avec des membres du quotidien national Nasz Dziennik créé par le père Tadeusz Rydzyk, le directeur de la station controversée Radio Maryja, connue pour ses prises de position antisémites et révisionnistes. Trois jours plus tôt, le Pape l'avait reçu en audience.
(source : VIS)

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