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du 19 au 25 août 2007 (semaine 34)
 

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2007-08-25 -
L'ÉGLISE DE FRANCE ET LES SINISTRÉS DES ANTILLES

Mgr Georges Pontier, vice-président de la Conférence des évêques de France (CEF) a exprimé mardi sa "profonde sympathie" et sa "fraternelle amitié" aux victimes du cyclone Dean en Guadeloupe et en Martinique, et le Secours Catholique agit.

Dans un message adressé à Mgr Michel Méranville, archevêque de Fort-de-France, et à Mgr Ernest Cabo, évêque de Basse-Terre, le vice-président de la Conférence des évêques de France leur assure de l'union de l'Église en France. "Prenant la mesure des conséquences économiques qui atteindront denombreuses familles, nous demandons au Seigneur d’assurer chacune et chacun de notre proximité et de notre souci de solidarité avec les personnes les plus durement touchées".

"J'invite tous les catholiques de notre pays à porter particulièrement dans leurs prières les populations de vos diocèses, mais aussi celles des autres régions des Antilles et celles du Pérou marquées par le récent tremblement de terre", écrit Mgr Pontier.

"Je suis certain que, puisant sa force dans l'Evangile, chacun trouvera la manière la plus juste de mettre en oeuvre l'effort de solidarité que nécessitent ces tragiques circonstances", conclut-il.

Dès les premiers jours, le
Secours catholique - Caritas France - s'est mobilisé pour venir en aide aux sinistrés. D'ores et déjà et immédiatement, une première aide financière d’urgence de 50.000 euros, a été débloquée au profit des sinistrés. Membre du réseau Caritas Internationalis, a pris contact avec ses partenaires pour suivre de près la situation provoqué par l’évolution du cyclone Dean dans les autres pays des Caraïbes, comme la Jamaïque ou Haïti voire au Mexique.

Une
équipe de coordination venue de Paris et plusieurs membres de la délégation de l’association en Martinique ont mis en place une cellule de crise à Fort de France.

L’objectif premier est de recenser les besoins alimentaires, matériels et financiers les plus urgents grâce aux visites et évaluations que les bénévoles de l’association ont déjà entamées et vont développer dans plusieurs zones de l’île. Comme lors de précédentes catastrophes où le Secours Catholique est intervenu en France, les dégâts occasionnés aux nombreuses petites entreprises martiniquaises pourraient également être pris en compte par ces évaluations.

Ce long travail de recensement sera appuyé par une équipe venue de la délégation du Secours Catholique de Guadeloupe.
Par ailleurs, une aide financière sera alors apportée pour soutenir les programmes d’urgence décidés et coordonnés par les organisations Caritas de cette région. (information : CEF et Caritas)

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