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du 19 au 25 août 2007 (semaine 34)
 
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2007-08-25 - Autriche
LES PERSPECTIVES DU VOYAGE DU PAPE


Pour le cardinal Schönborn, interviewé le 18 août par Radio Vatican, le "grand défi" de l’Eglise autrichienne est celui de la mission. Il venait de rencontrer Benoît XVI, en vue du voyage du Pape en Autriche, du 7 au 9 septembre.      

C'est en effet à ses yeux, l’un des défis de l’Eglise autrichienne. " La mission, la disponibilité de s’ouvrir aux autres, à la majorité de la société, c’est-à-dire à la majorité des habitants qui très souvent sont des personnes loin de la foi et de l’Eglise“.

Le cardinal autrichien a aussi évoqué l’un des "objectifs principaux du voyage du Pape, celui d'encourager" les communautés paroissiales “qui ont une grande vitalité, mais aussi tous les problèmes qui dérivent du manque de prêtres et de jeunes“.

"Je crois, comme il l’a dit lui-même au début de son pontificat, que Benoît XVI viendra parmi nous pour ‘montrer labeauté de la foi’, pour montrer comme il est beau de suivre le Christ... Nous attendons avec joie cet encouragement".

Interrogé ensuite sur la situation de l’Eglise autrichienne, le cardinal Schönborn a expliqué qu’après des "années très difficiles nous assistons à une prise de conscience, à un sens du courage plus explicite de la part des chrétiens autrichiens, qui sentent toujours plus combien notre société a besoin de l’Evangile, de la foi, de la prière".

"Mais, pour dire vrai, je dois aussi ajouter que je ne sais pas si, face à ce défi, nous sommes à la hauteur de ce que le Seigneur nous demande. Il nous demande d’aller de l’avant, de sortir de nos communautés pour donner témoignage de l’Evangile. Nous ne sommes pas encore assez et suffisamment missionnaires", a-t-il regretté.

Le cardinal autrichien s’est également exprimé sur la situation sociale du pays, soulignant certaines "situations préoccupantes", comme "l’accueil de la vie". "Cette grande blessure existe dans de nombreux pays européens mais surtout chez nous, en Autriche". "Le ‘oui’ à la vie, que ce soit à son début ou à sa fin naturelle, est toujours davantage remis en cause“".

Il a aussi regretté "l’augmentation constante et considérable de la différence entre riches et pauvres“" en Autriche. “Le nombre de personnes qui vivent à la limite la plus basse du bien-être ou en-dessous du seuil de pauvreté est en constante augmentation". Pour lui, "ce phénomène est la conséquence de la globalisation qui, bien sûr, n’est pas négative dans tous ses aspects –certainement non – mais cause cette situation qui nous préoccupe tant".           

Il a enfin expliqué que "la société autrichienne vit en ce moment un bien être assez unique, peut-être inédit dans son histoire. Le climat social est assez serein... Par exemple, il n’y a plus les grands mouvements de grève d’autrefois" ajoutant que s’il y a encore du chômage, “il est beaucoup plus bas que dans les autres paysNous devons remercier Dieu de cette situation très favorable“. (source : radio-vatican et Apic)

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