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2007-09-01 -
DE LA LITURGIE LATINE A L'UNIATISME

La libéralisation de la messe en latin est un événement "positif", a estimé le patriarche Alexis II, qui salue "le retour et la valorisation de l'ancienne tradition liturgique. Nous tenons énormément à la tradition." Mais il y a d'autres questions ...

Dans une interview au quotidien italien Il Giornale, le mercredi 22 août, il constate que "sans la défense fidèle de la tradition liturgique, l'Eglise orthodoxe russe n'aurait pas été en mesure de résister à l'époque des persécutions des années 1920-1930", une allusion à l'ère communiste en Russie, qui a connu des centaines de milliers de martyrs pour la défense de la foi orthodoxe.

Interrogé par Il Giornale sur les rapports toujours tendus entre le Vatican et le Patriarcat russe, Alexis II répond que "le pape Benoît XVI a affirmé à plusieurs reprises vouloir s'employer à favoriser le dialogue et la collaboration avec l'Église orthodoxe et cela est positif".

Mais, reprenant ce qu'il avait discuté récemment avec le cardinal Etchegaray, il insiste catégoriquement une fois de plus sur les conditions de l'éventualité d'une rencontre - envisagée mais jamais concrétisée - entre le patriarche de Moscou et le Pape. "Un telle rencontre (avec Benoît XVI) doit être bien préparée et ne doit absolument pas risquer de se réduire à une occasion de prendre quelques photographies ou de se montrer ensemble devant les caméras".

"Une telle rencontre doit servir à renforcer les liens entre nos deux Eglises", a ajouté Alexis II.

"Malheureusement il existe encore quelques évêques et missionnaires catholiques qui considérent la Russie comme une terre de mission"... "Ceci est le premier point sur lequel il faut des éclaircissements et aplanir les problèmes en vue d'une rencontre avec le Pape".

... "L'autre problème est celui de l'uniatisme". L'uniatisme est un "phénomène qui nous préoccupe parce que nous voyons cette tendance dans des régions où elle ne s'était jamais manifestée comme par exemple en Ukraine orientale, en Biélorussie, au Kazakhstan et même en Russie".

"Quand ces problèmes auront été affrontés et résolus, alors une rencontre entre le pape et le patriarche de Moscou aura vraiment un sens", a conclu Alexis II. (information : il giornale)

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