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du 6 au 9 septembre 2007 (semaine 36)
 
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2007-09-09 -
LE PATRIARCHE MARONITE LIBANAIS A ROME

A l’approche des élections présidentielles prévues le 25 septembre, le Vatican multiplie ses efforts pour apporter son aide afin de dénouer la situation politique, servant de plaque tournante pour des rencontres autour de la question libanaise.

Le secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone s’est ainsi entretenu dans la matinée du 5 septembre avec le cardinal Nasrallah Sfeir, patriarche maronite. Homme fort de l’Eglise au Liban, ce dernier fait actuellement tout son possible pour apaiser les tensions et faire émerger la figure d’un candidat consensuel pour occuper les fonctions présidentielles.

Outre les entretiens officiels connus, il n’est pas exclu que le patriarche Sfeir ait rencontré dans la capitale italienne le chef du Courant du futur, Saad Hariri, ou même le général Michel Aoun, arrivé dans la soirée à Rome. En cours de journée, Aoun avait averti, à partir de Bruxelles, que sans compromis, il risque d’y avoir "une explosion" au Liban.           

Le patriarche maronite devait rencontrer Benoît XVI dans la matinée du 6 septembre, cet entretien n’étant cependant pas inscrit à l’agenda officiel du pape. Dans les jours prochains, il devrait également s’entretenir avec Mgr Dominique Mamberti, le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats.

Alors qu’au Liban le président de la Chambre, Nabih Berry, convoquait l’Assemblée pour le 25 septembre en vue de l’élection d’un nouveau président, le patriarche Nasrallah Sfeir se trouvait depuis le mercredi 5 septembre à Rome "où ses rencontres politiques ont immédiatement pris le pas sur ses activités pastorales et spirituelles", note jeudi à Beyrouth le quotidien libanais francophone "L'Orient-Le jour".           

Tandis que Benoît XVI rencontrait officiellement le vice-président syrien Farouk al-Charaa, le patriarche s’entretenait à Rome avec le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinalTarcisio Bertone, ainsi qu’avec un émissaire spécial du gouvernement français, l’ambassadeur Jean-Claude Cousseran.           

Au menu de ces rencontres, "le casse-tête libanais et les moyens d’ensortir", écrit le quotidien libanais, "L'Orient-Le jour".
(information : VIS et l'Orient-le Jour)

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