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FlashPress - Infocatho
du 24 au 27 septembre 2007 (semaine 39)
 

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2007-09-27 - A l'audience du mercredi
LA BEAUTÉ DE LA CRÉATION ET LA TRANSPARENCE DE DIEU.

Benoît XVI est revenu sur saint Jean Chrysostome en particulier sur son rapport avec la création. Ce "
docteur de l’univers" invitait les fidèles à participer à la vie liturgique, rendue par lui "magnifique et attrayante en raison de sa créativité géniale".

Dès qu'il fut nommé évêque de Constantinople, il réforma son Eglise. "Il donna à tous le témoignage d'une vie austère, dans une grande attention aux pauvres, aux femmes et à l'institution familiale. Il invitait les fidèles à participer à la vie liturgique, rendue par lui magnifique et attrayante en raison de sa créativité géniale".

Chez Jean Chrysostome, parfois considéré comme un second saint Paul, souligne Benoît XVI, "nous voyons une unité entre pensée et action. Son enseignement renvoie à Dieu, Créateur et Sauveur, et à l'Esprit Saint, principe vital et dynamique de l'existence et de l'action du chrétien.

Laissant de côté le texte préparé pour cette audience, Benoît XVI a déclaré que saint Jean Chrysostome montrait "la beauté de la création et la transparence de Dieu dans sa création". "La création devient ainsi un escalier pour monter vers Dieu, pour connaître Dieu" et elle "nous montre la réalité des saintes Ecritures".

Il propose comme idéal de société l'Église primitive, appelant à donner une âme et un esprit chrétiens à la cité, avec le souci de chacun. En tout, Jean Chrysostome proclame que Dieu aime infiniment chacun et qu'il veut le salut de tous".

Benoît XVI évoqua son exil : "La déposition de six évêques élus illégitimement et ses critiques à l'égard de l'Impératrice Eudoxie et de sa cour furent des prétextes pour que le Synode patriarcal le dépose lui-même et le contraigne à un bref exil. Suscitant l'hostilité par ses prises de position, Jean Chrysostome dut à nouveau s'exiler en Arménie, malgré l'appel à l'évêque de Rome, Innocent I, qui était convaincu de son innocence." De son exil, il écrivit de nombreuses lettres. Elles manifestent toutes ses préoccupations pastorales. Il mourut le 14 septembre 407. Sa réhabilitation eut lieu en 438."

Ses reliques déposées dans l'église des saints Apôtres à Constantinople, furent transportées à Rome en 1204, dans l'antique basilique constantinienne de saint Pierre. En août 2004, une partie d'entre elles furent restituées par le Pape Jean Paul II au Patriarche Bartholomée de Constantinople. (source : VIS)

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