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2007-10-04 - Alexis II
UN POINT DE DÉPART DISENT LES ÉVÊQUES FRANCAIS

Dans un interview au quotidien Le Figaro, le patriarche Alexis II a souligné que la "vision personnelle" du pape "contribue au rapprochement" entre les Églises catholique et orthodoxe. L'épiscopat français en précise la démarche avec clarté.

Dans cet entretien, le patriarche avait dit qu'il "n'exclut pas du tout la possibilité d'une rencontre avec Benoît XVI. "peut-être pas dans un mois mais dans un an ou deux", en assurant "qu'il faut se préparer soigneusement et lever toutes les difficultés", ajoutant qu'"elle doit permettre de surmonter véritablement les désaccords", comme le "prosélytisme de quelques ordres missionnaires catholiques en Russie".

La Conférence des évêques de France (CEF) par son président le cardinal Jean-Pierre Ricard a qualifié cette visite de "temps fraternel d'accueil et d'échange". Elle précise : "Cette rencontre pourrait  être, non pas forcément le point d’aboutissement d’un long processus de clarification préalable, même si des points doivent, de fait, auparavant être abordés, mais le point de départ commun d’une longue marche à parcourir ensemble au service de Dieu et au service tous les hommes, aimés de Dieu."

Sans insister sur le prosélytisme dont on accuse l'Église romaine, le cardinal Ricard se permet de dire : "Aujourd’hui, dans le respect, la bienveillance et l’estime mutuelle, nous pouvons partager les fruits spirituels de renouveau dans la foi et de dynamisme évangélique que l’Esprit saint ne cesse de faire croître dans chacune de nos Eglises."

" Puisse votre voyage en France contribuer à impulser cette dynamique de la fraternité."

Devant la presse, le patriarche Alexis avait redit qu'il souhaitait rencontrer le pape Benoît XVI soulignant, comme le cardinal Ricard, que sa visite en France était une "étape" en vue de ce rendez-vous. (source : CEF)

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