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du 12 au 15 octobre 2007 (semaine 41)
 

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2007-10-15 - Afrique
LES GUERRES Y ONT COÛTÉ 300 MILLIARDS DE DOLLARS

En 15 ans, de 1990 à 2005, l'Afrique a perdu plus de 300 milliards de dollars, qui ont été dépensés pour tuer et entretenir les guerres africaines, autant de richesse dilapisée et soustraite aux populations africaines, relate l'agence vaticane Fides.

Après une étude systématique, trois Organisations Non Gouvernementales qui oeuvrent depuis longtemps en Afrique : Oxfam, IANSA (International Action Network on Small Arms) et Saferworld, on put ainsi conclure que cela concerne les populations de l'Algérie, de l’Angola, du Burundi, de la Centrafrique, du Tchad, de la République Démocratique du Congo, de la République du Congo, de la Côte d’Ivoire, de l’Erythrée, de l’Ethiopie, du Ghana, de Djibouti, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Liberia, du Niger, du Nigeria, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, d’Afrique du Sud, du Soudan et d’Ouganda.

Ce rapport, intitulé “les milliards perdus de l’Afrique. Le trafic international d’armes et le coût du conflit”, a été présenté le 10 octobre, à Johannesburg, en Afrique du Sud. “L’Afrique souffre énormément à cause des conflits et des violences armées” lit-on dans la préface du document. “En plus de la tragédie humaine, les conflits coûtent à l’Afrique plusieurs milliards de dollars par an, entravant sérieusement le développement.

“L’arme la plus utilisée est le fusil d’assaut Kalachnikov. La majeure partie de ces armes et des munitions - peut-être 95% - ne proviennent pas de l’Afrique” précise le rapport. L’une des nouveautés vraiment importantes du rapport est l’importance de bloquer non seulement le flux d’armes mais surtout celui des munitions. Sans balles un fusil ne fonctionne pas, à moins de ne pas l’utiliser comme massue."

Ces munitions sont produites dans 19 pays non africains : Russie, Arménie, Brésil, Bosnie, Chine, République Tchèque, Corée du Nord, Finlande, Indonésie, Iran, Israël, Pologne, Portugal, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Etats-Unis et Hongrie.

Les communautés chrétiennes de ces pays ne peuvent rester indifférentes à cela et doivent oeuvrer auprès de leurs gouvernements pour que cessent ces marchés de la mort. (source : Agence Fides)

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