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du 19 au 22 octobre 2007 (semaine 42)
 

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2007-10-22 - Italie
PRÉCARITÉ ET SOCIÉTÉ AUX SEMAINES SOCIALES

Le Pape a fait parvenir un message à Mgr. Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, à l'occasion de la XLVème Semaine sociale des catholiques, les 18-21 octobre), qu'il avait évoquée lors de l'Angelus du 21 octobre.

"Le bien commun aujourd'hui, un engagement qui vient de loin", reprenant le thème de cette anné et rappelant le centième anniversaire de la première Semaine sociale, Benoît XVI affirme d'emblée que le bien commun est un sujet de grande actualité et une question qu'il faut poser aussi au niveau international.

"Le bien de chacun dans la société dépend naturellement de celui de l'humanité toute entière", écrit le Saint-Père, qui rappelle que les laïcs doivent oeuvrer en faveur d'un ordre social juste et "coopérer au bon fonctionnement de la vie sociale aux côtés des autres citoyens, chacun selon ses compétences et ses responsabilités".

Puis il souligne l'importance de la dimension anthropologique du respect de la vie humaine, et celle d'être attentifs aux besoins de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme. "Il ne s'agit pas de valeurs strictement catholiques mais de valeurs humaines générales qui méritent d'être défendues et protégées comme la justice, la paix ou l'environnement".

A propos ensuite de la question du travail, en relation avec la famille et la jeunesse, Benoît XVI écrit: "Lorsque la précarité de l'emploi empêche les jeunes de fonder une famille le développement réel de la société est gravement compromis". Puis il invite les catholiques italiens à répondre à ce défi "non comme une renonciation ou un replis mais avec dynamisme, en s'ouvrant avec confiance aux nouveaux enjeux et en employant toutes leurs énergies à la croissance culturelle et morale" du pays.

Enfin, il évoque le contexte des rapports entre religion et politique pour réaffirmer que "la nouveauté absolue apportée par Jésus est d'avoir ouvert la voie à un monde plus humain et plus libre, dans la distinction précise entre ce qui est de Dieu et ce qui revient à César".

"Si l'Eglise n'est pas un agent politique, elle ne peut pas se désintéresser du bien de la société dans laquelle elle vit et agit, et à laquelle elle offre sa contribution spécifique à la formation d'hommes politiques et d'entrepreneurs dans la vérité et l'honnêteté qui sont nécessaires à la recherche du bien public et non du profit personnel". (source : VIS)

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