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FlashPress - Infocatho
du 2 au 5 novembre 2007 (semaine 44)
 

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2007-11-05 - Venezuela
ON NE PEUT CONTREDIRE LES DROITS DE L'HOMME

"La réforme constitutionnelle qui nous est proposée n'est pas une modification partielle de notre Charte fondamentale, mais au contraire un changement radical de celle-ci." Nous ne pouvons l'accepter, avait déclaré la Conférence épiscopale du Venezuela.

"Ce qu'on nous demande d'approuver sont les nouvelles bases pour la vie sociale, dont la plupart contredisent les droits de l'homme fondamentaux de la cohabitation sociale": c'est ce qu'affirme le Conseil National des Laïcs du Venezuela dans un communiqué dans lequel il exprime sa solidarité avec les pasteurs de l'Eglise, après la parution du document de la Conférence épiscopale intitulé : “Nous sommes appelés à vivre dans la Liberté”.

Dans le même temps, il présente son opinion, en tant que vénézuéliens et catholiques.
D'après le Conseil National la procédure à travers laquelle a commencé la réforme, a des caractères inconstitutionnels et fait obstacle à la réalisation des finalités de solidarité démocratique qui lui sont propres. Bien que l'on reconaisse certains éléments positifs dans le projet, toutefois, "la forme globale proposée pour son approbation ferait obstacle à leur considération". De plus dans le projet on remarque des signes "qui contredisent les valeurs qui inspirent les procédures démocratiques et plurielles marquées par la Doctrine Sociale de l'Eglise."

Le
document analyse ensuite certains points plus conflictuels du Projet, en rappelant que les catholiques ne peuvent pas négliger le rappel à leur conscience lancé par les graves souffrances causées par l'injustice, subies par de nombreux êtres humains. La proposition actuelle n'est donc pas acceptable parce qu'elle contredit les Droits de l'Homme irremplaçables, et tous les catholiques et les personnes de bonne volonté sont donc invitées "à prier, à réfléchir sur le projet actuel et à prendre position, à la lumière des principes fondamentaux pour chaque personne et pour la société".

Le communiqué conclut en affirmant qu'"il est fondamental de créer les conditions afin que la population puisse participer et décider : non sur des bases des préjudices, mais au contraire au nom des principes ; non pour défendre les intérêts, mais au conrtaire pour défendre les valeurs; pas en faveur ou contre un gouvernment, mais au contraire un pays". (source : Agence Fides)

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