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du 16 au 19 novembre 2007 (semaine 46)
 
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2007-11-19 - Israël
UNE MISE AU POINT DU VATICAN

Le Saint-Siège vient de faire une mise au point concernant ses rapports avec Israël et son souhait de voir s'établir une conclusion rapide des négociations importantes en cours.

Le "porte-parole" du Vatican, le P. Federico Lombardi, a réagi en effet le 17 novembre aux affirmations de l’ancien nonce en Israël, Mgr Pietro Sambi, qui avait estimé que les relations entre l’Eglise catholique et l’Etat d’Israël étaient meilleures avant l’instauration de relations diplomatiques bilatérales.

Les propos du diplomate, a déclaré le P. Lombardi, reflétent seulement “sa pensée et son expérience personnelle vécue au fil de ses années de service à la délégation apostolique de Jérusalem et comme nonce en Israël".

" Le Saint-Siège, pour sa part, répète son souhait - déjà exprimé à l’occasion de la visite du président Pérès chez le Pape - ‘d’une conclusion rapide des négociations importantes encore en cours’ et d’une solution de commun accord concernant les problèmes existants“".

Nonce en Israël entre 1998 et 2005, Mgr Sambi explique que le Saint-Siège avait “décidé d’établir des relation sdiplomatiques avec Israël dans un acte de confiance, remettant à plus tard son engagement de régler les aspects concrets de la vie des communautés catholiques et de l’Eglise“.            

Depuisjuillet 2004, les deux parties ont repris des négociations - interrompues pendant 10 ans - en vue de la conclusion d’un Accord juridico-financier sur les propriétés ecclésiastiques, les exonérations fiscales sur le revenu des activités commerciales des communautés chrétiennes et le statut juridique de l’Eglise catholique.           

Actuellement nonce aux Etats-Unis, Mgr Sambi estime que “la situation“ actuelle était “bizarre“, notant que “les accords déjà signés, ‘fondamental’ et ‘juridique', sont valides internationalement mais ils ne sont pas valides en Israël parce que la loi israélienne rend obligatoire l’approbation de la Knesset".

..."L’impasse actuelle, dans les tractations, est mystérieuse pour le Saint-Siège, le monde chrétien et de nombreux pays amis d’Israël mais également pour beaucoup de juifs“.  

En 2005, le gouvernement israélien avait reproché à Benoît XVI de ne pas avoir mentionné son pays parmi ceux récemment touchés par le terrorisme. Un membre du ministère des affaires étrangères israélien, Nimrod Barkan, avait alors critiqué le Saint-Siège pour son silence permanent sur les attentatsen Terre Sainte. Ces critiques avaient suscité la réaction du Vatican. "De même que le gouvernement israélien ne se laissait pas dicter par d’autres ce qu’il doit dire, ce qui est compréhensible, de même le Saint-Siège ne pouvait accepter de recevoir des leçons et des directives sur l’orientation et le contenu de ses déclarations d’aucune autre autorité“. (source : Agence Apic)

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