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2007-11-22 - RD Congo
LE RÔLE DES LAÏCS DANS LA TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ

"Que les laïcs comprennent que la transformation et la transfiguration de notre société dépendent du laïcat." C'est pourquoi en République démocratique du Congo une année, d'août 2008 à août 2009, est dédiée à Isidore Bakanja, un laïc martyr.

Isidore Bakanja, jeune congolais tué en 1909 dans la province de l'Equateur pendant la colonisation, représente le modèle même d'un homme de foi, fidèle aux engagements de son baptême, à l'amour du travail bien fait et au sens du pardon.

L'abbé Ambroise Mutshembe, secrétaire de la Commission épiscopale pour l'apostolat des laïcs (Cela) déclare : "Ce qui me tient à coeur est qu'il y ait vraiment un éveil du laïcat durant cette année spéciale Isidore Bakanja. Que les laïcs comprennent que la transformation et la transfiguration de notre société dépendent de ce laïcat."

" Pour le moment, nous sommes dans les préparatifs, en essayant de mettre certaines choses au point pour permettre une mobilisation tous azimuts. Nous sommes en train d'entrevoir le programme à soumettre à l'épiscopat. Il s'agit en effet d'une année finalement consacrée au laïcat", qui, estime-t-il, va devoir se mobiliser non seulement pour la logistique, mais aussi pour tendre vers la sainteté en restant fidèle en toute circonstance aux engagements du baptême.

Le bienheureux Isidore Bakanja était un simple laïc, né dans les années 1880-1890 à Mbilankamba (Bokendela), dans la tribu de Boangi. Il a été baptisé le 6 mai 1906 à Mbandaka où il avait embrassé la foi chrétienne. Il y travaillait comme boy-maçon, puis à la Société anonyme belge à Busira comme domestique d'un colon et à Ikili dans la même société comme domestique.

Il fut torturé pour des motifs religieux par un européen dont il était le domestique et n’admettait pas ses dévotions (tel le chapelet); il le battit à mort. Il mourut, après avoir pardonné à ses assassins, assisté par les missionnaires trappistes. Il avait 29 ans. Il a été béatifié le 24 avril 1994 pendant le synode africain.
Un internaute nous écrit:
"Le Bienheureux Isidore Bakanja était catéchumène chez les Pères trappistes, à Mbandaka, au Zaïre. Le patron dont il était le domestique n’admettait pas ses dévotions (tel le chapelet); il le battit à mort. Il mourut, après avoir pardonné à ses assassins, assisté par les missionnaires trappistes. C’était le 12 août 1909, il avait 29 ans." (source : Allafrica)

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