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2007-11-29 - Bolivie
DES HAINES ET DES RANCOEURS

"Au nom du Dieu de la vie, je vous invite à freiner la course au précipice des haines et des rancoeurs vers lequel elles ont poussé notre pays”, lance de Rome, lors du consistoire, le cardinal Julio Terrazas Président de la Conférence épiscopale.

Le cardinal Julio Terrazas, archevêque de Santa Cruz et président de la Conférence épiscopale de la Bolivie a exprimé lundi 26 "sa solidarité envers le peuple de la Bolivie et à tous ses frères évêques qui pendant ces moments travaillent pour la paix dans la société bolivienne," par un message téléphonique depuis Rome où il se trouvait pour participer au Consistoire.

Dans ce message le cardinal exprime sa profonde préoccupation pour la situation et les violences qui viennent de marquer le pays causant 300 blessés et trois morts.

"En tant que Pasteur et bolivien je suis proche de vous, spécialement de ceux qui souffrent plus à cause de cette situation” a affirmé le Président de la Conférence épiscopale.

"Il n’est pas facile de parler de paix au milieu du conflit, pire encore quand on alimente et l’on applaudit ce conflit - affirme le cardinal Terrazas. "Toutefois, il n’y a pas de mot que la paix qui soit le plus approprié pour redresser les sentiers de la douleur et de la mort".

Une paix qui soit, continue le président de la Conférence épiscopale, "fondement de l’amour et de la réconciliation, trempée de justice, de vérité et de liberté, qui encourage le dialogue et la recherche de solutions aux problèmes humains qui enveloppent tout le pays".

Le cardinal demande à tous les boliviens de soigner l’âme et le coeur, “pour que grandissent seulement dans le coeur de nouveaux sentiments et de nouvelles attitudes. Il a conclu son message par un appel fort : "Au nom de Dieu, je vous invite à freiner la course au précipice des haines et des rancoeurs vers lequel elles ont poussé le pays. C’est l’heure de reconstruire le tissu d’une partie lacérée, c’est le moment de soigner les blessures pour fonder une paix riche de justice avec l’aide de tous ". (source : Agence Fides)

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