Une évaluation positive, ajoute ces informations, fut donnée aux efforts entrepris par les deux Eglises dans le domaine des relations bilatérales depuis la dernière rencontre entre Benoît XVI et le métropolite en avril 2005. Ainsi, l'élaboration d'une position commune des deux Eglises face aux questions contemporaines se poursuit.

Benoît XVI a exprimé sa satisfaction des résultats de la récente visite en France, à Strasbourg et à Paris, du patriarche Alexis de Moscou et de toute la Russie. Il a souligné l'importance de cette visite pour le développement des relations bilatérales entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe russe, ainsi que pour le témoignage chrétien en Europe.

Mais il faut signaler qu'avant de partir de Russie, le métropolite Kirill s'en était pris au Vatican pour la création sur le territoire russe de diocèses catholiques. “Nous ne les reconnaîtrons jamais et nous contesterons toujours la présence de diocèses catholiques normaux sur le territoire de la Russie. Nous considérons ceci comme un défi à notre idée commune liée au principe territorial des administrations ecclésiastiques“.

Par ailleurs le jour même de la rencontre, dans une interview accordée à "L’Osservatore Romano", le numéro deux de l’Eglise orthodoxe russe déclarait : “La rencontre avec le Pape est, pour nous, sans aucun doute, une étape très positive pour le développement de nos rapports“. Interrogé sur l’état des rapports entre Rome et Moscou, le métropolite orthodoxe l’a aussi qualifié de “très positif“, évoquant “le climat de confiance“ et “d’amitié“ nécessaire pour poursuivre ces relations.

" Nous avons des canaux de communication en place et toujours ouverts“, a-t-il estimé. "Tout cet échange est très positif car il favorise la connaissance, la compréhension, la collaboration pour faire face aux problèmes qui existent et ne doivent pas être cachés“.

" Il existe entre catholiques et orthodoxes russes de nombreux thèmes importants“ comme “la promotion de valeurs fondamentales pour la vie de la personne qui préoccupent aujourd’hui l’humanité tout entière et pas seulement la Russie“.

Concernant le dialogue théologique, “il existe des difficultés particulières“...“Le dialogue“ est “le meilleur instrument pour trouver une solution commune aux problèmes qui existent“.

Officiellement à Rome pour la fête patronale de la toute jeune paroisse orthodoxe russe de Sainte-Catherine d’Alexandrie, le métropolite entendait poursuivre le rapprochement entre Moscou et Rome, malgré des tensions persistantes. Avant de rencontrer le Pape il s'était entretenu le cardinal TarcisioBertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, et le cardinal Angelo Scola, patriarche de Venise. (source : VIS et Orthodoxie)

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