Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 7 au 10 décembre 2007 (semaine 49)
 

-
2007-12-10 -
RENCONTRE AVEC LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES


Les 4 et 5 décembre, des évêques français ont rencontré des représentants des institutions européennes à Bruxelles sur le traité modificatif, les grands projets européens, les valeurs de l'UE et l'avenir pour les pays d'Afrique, Caraïbes, et Pacifique.

La délégation était conduite par Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont et vice-président de la Conférence des évêques de France, et Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg et nouveau délégué de la Conférence des évêques de France à la COMECE.

Cette visite s’inscrit dans une volonté de familiarisation avec les institutions européennes. Les évêques ne sont pas forcément au courant de ce qui s’y vit. La présentation de ces instances, associée à la rencontre de leurs différents acteurs, leur donnent un visage. Cela permet aussi à chacun de mieux comprendre les enjeux européens et de mesurer l’intérêt à y porter. Ainsi ont-ils appris durant ces deux jours que 60% des nouvelles lois qui entrent en vigueur en France sont d’origine européenne.

Par ailleurs, le compte-rendu de telles rencontres permet d’intéresser les évêques français aux évolutions européennes et à l’importance de la présence de l’Église dans un dialogue avec les institutions européennes. Car elle doit apporter sa pierre aux grands débats qui agitent l’Europe, comme le climat, la fin de vie, l’avortement, les manipulations génétiques, la bioéthique mais aussi aux problèmes économiques, aux problèmes de migration.

Si la foi se trouve au cœur de la vie des gens, qu’elle éclaire tous les domaines de la vie, alors il est important que l’Église soit présente aux interfaces de la société et qu’elle apporte sa contribution aux débats. La voix des catholiques n’est pas anodine, elle a aussi le droit de s’exprimer.

Enfin inscrire dans un traité que l’Église est un interlocuteur est un signe fort. Cet article 16, qui peut paraître anodin par rapport à l’ensemble du traité, est en fait très important. Il s'agit, pensent les évêques français, d’assurer une présence de l’Église dans ces institutions. Il serait dommage de ne pas répondre à l’invitation.

Le texte déclare en effet :
1. "L'Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les Églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres.
2. L'Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les organisations philosophiques et non confessionnelles.
3. Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l'Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces Églises et organisations." (source : COMECE)

Retour aux dépèches