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du 7 au 10 décembre 2007 (semaine 49)
 

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2007-12-10 -
L'ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE DES ÉVÊQUES SUISSES


A l’issue de leur assemblée, tenue du 3 au 5 décembre, les évêques suisses ont rendu publique parmi d'autres sujets abordés, une note pastorale sur les « Recommandations visant à renouveler la confession dans le cadre de la pastorale du pardon ».

Au cours des dernières années, la dimension personnelle du péché, de la conversion, de la pénitence et de la réconciliation a en partie disparu de la conscience des fidèles. Car il est devenu d’usage de célébrer le sacrement de la réconciliation dans le cadre de cérémonies pénitentielles communautaires.

Une cérémonie pénitentielle a un sens, car elle exprime la dimension ecclésiale et publique de la pénitence. Mais elle ne peut remplacer la confession car, lors de la confession, le croyant se tient seul devant Dieu. Il se penche sur sa propre vie, se confronte à la conscience de sa faute et fait l’expérience d’un pardon personnel.

A travers ses réflexions de fond et ses exemples d’expériences concrètes, cette lettre pastorale répond au souhait des évêques d’attirer l’attention sur la dimension personnelle et individuelle du péché et du pardon. La CES espère que ses réflexions aideront à offrir un nouvel accès et une nouvelle joie à la confession individuelle.

Parmi les autres sujets abordés : l'aide au suicide, les rapports Église-État, la Journée de la création, la pastorale de la jeunesse.

C’est avec inquiétude, dit le communiqué final, que la CES suit le trouble grandissant autour des activités des soi-disant associations pour le droit de mourir dans la dignité. La CES rappelle que l’aide au suicide ne peut jamais être justifiée. En 2002 déjà, les évêques avaient fait part de manière détaillée dans une note pastorale de leurs réflexions et recommandations dans le domaine de l’aide et de l’accompagnement des mourants.

L’évolution sociale, les changements dans le paysage religieux de Suisse, ainsi que les conflits controversés dans l’opinion publique poussent les évêques à se pencher sur les rapports Eglise-Etat. Un colloque sur ce sujet aura lieu en novembre 2008, à la Faculté de théologie de Lugano.

Le but de cette journée est d’examiner de manière critique, à partir d’une analyse de la situation actuelle, les divers modèles en vue d’un développement futur. Il s’agit surtout de permettre un échange interne au plan catholique.

Le 3e Rassemblement œcuménique européen de Sibiu a retenu dans ses recommandations le souhait de faire de la période du 1er septembre au 4 octobre un temps de prière pour la sauvegarde de la création et d’encouragement à un mode de vie durable. Le 1er septembre est célébré comme journée de la création par les Eglises orthodoxes et le 4 octobre est la fête de saint François d’Assise. Pour répondre à la recommandation de Sibiu, la CES fera inscrire une note dans le calendrier liturgique. Elle invitera les responsables paroissiaux à introduire de manière appropriée dans la liturgie le thème de la création entre le 1er septembre et le 4 octobre. En outre, la lettre pastorale pour le Jeûne fédéral 2008 sera consacrée au thème de la création.

La CES a également consacré une grande partie de son assemblée aux questions de la pastorale de la jeunesse. Elle a décidé d’instaurer un Conseil des Jeunes comme organe de consultation de l’évêque responsable de ce dicastère.

En recevant Frère Emile et Frère Bruno de la communauté de Taizé, les évêques ont eu des informations de première main sur la rencontre œcuménique de Taizé qui se tiendra à Genève du 28 décembre au 1er janvier. La rencontre de Genève est préparée spirituellement dans toutes les régions de Suisse. Dans le cadre de cette préparation, des « nuits de la lumière » oecuméniques sont organisées dans divers lieux. (source : CES)

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