Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 11 au 13 décembre 2007 (semaine 50)
 

-
2007-12-13 -
LE MESSAGE POUR LA JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

Benoît XVI, dans son message pour la Journée mondiale de la paix 2008, souligne que l'interaction "famille et paix", constitue l'une des conditions pour une approche culturelle, sociale et politique des conditions de la paix pour notre temps.

La première partie du message, consacrée à la vision chrétienne de la famille, "expose le sens et la valeur du rapport entre paix et foyer familial, tandis que la seconde traite de la famille humaine face à une série de problèmes touchant à la paix... Dans la famille se manifestent les divers aspects de la paix, l'égalité dans les rapports entre enfants, l'autorité des parents vécue comme service des petits qui font l'objet de toute l'attention familiale, l'entraide et l'accueil, le sacrifice et le pardon".

Puis le Pape rappelle que la famille dispose des droits spécifiques "expression de la loi naturelle universelle qui est inscrite dans le coeur et dans l'esprit de tout homme". Il fait également état de sa préoccupation face aux agressions qui menacent la famille, cette "principale agence de paix, et l'empêchent d'accomplir sa mission" correctement. "Les mesures législatives qui affaiblissent la famille fondée sur le mariage homme femme et forcent les couples à renoncer à un accueil responsable de la vie, ou qui nient à la famille le droit à la primauté d'éducation, vont contre la paix".

"La question environnementale est liée à celle de la paix", souligne le cardinal car l'humanité doit pouvoir "considérer la terre comme une maison commune gérée de manière responsable au bénéfice de tous, dans le dialogue et non par des choix unilatéraux... La famille est aussi en paix lorsqu'elle a le nécessaire et que l'économie est bien organisée et solidaire, sans excès ni gaspillage". Et cette paix fait mieux comprendre le lien entre deux aspects de l'économie que sont de correctes relations entre peuples, dans l'égalité et la justice, et une gestion efficace des ressources allant de pair avec une correcte redistribution des richesses.

L'exigence morale d'une loi égale pour tous vaut pour la famille et constitue un facteur de paix. Elle "entrave l'égoïsme individuel en liant ses membres et en favorisant la cohésion. Ceci est tout aussi vrai pour la famille humaine... C'est pourquoi le Pape dénonce les comportements arbitraires dans la société comme dans les rapports internationaux, et les situations dans lesquelles les faibles doivent s'incliner devant les raisons du plus fort et non devant la justice".

A propos de la résolution des conflit et du renforcement du désarmement, qui sont abordés dans la seconde partie du message papal, le président de "Justice et Paix, a rappelé que la dernière décennie a connu la plus grande dépense militaire de l'histoire, ce qui induit à réfléchir à la superposition entre économie civile et économie militaire et leur double usage.

Un dernier thème de réflexion du message pour la prochaine Journée de la paix est constitué par la contradiction que cela crée, depuis le 11 septembre 2001, entre lutte contre le terrorisme et politique internationale de sécurité. "La communauté internationale s'est dotée de puissants moyens de lutte contre ce fléau tandis que certains États, notamment les puissances nucléaires, rénovaient leurs arsenaux nucléaires".

Benoît XVI a ensuite insisté sur un autre des grands thèmes de ses discours diplomatiques: la lutte contre la prolifération nucléaire. Tout en dénonçant les conflits en Afrique et au Moyen-Orient, le pape a regretté que de plus en plus de pays deviennent détenteurs de l’arme nucléaire et suscitent de légitime appréhensions chez toute personne responsable. Ainsi, il a appelé toutes “les personnes de bonne volonté“ pour que soient trouvés “des accords concrets en vue d'une démilitarisation efficace, surtout en ce qui concerne les armes nucléaires“.

Le pape a ainsi dénoncé le ralentissement du processus de non-prolifération nucléaire et exhorté les autorités à reprendre avec une détermination plus ferme les négociations visant au démantèlement progressif et concerté des armes nucléaires existantes. (source : VIS)

Retour aux dépèches