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FlashPress - Infocatho
du 11 au 13 décembre 2007 (semaine 50)
 

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2007-12-13 -
LA FAMILLE, ÉDUCATRICE DE LA PAIX


La famille, qui "est la première et irremplaçable éducatrice à la paix...est aussi un fondement de la société", explicite le Pape dans son message pour la Journée mondiale de la Paix, intitulé : "Famille, communauté de paix humaine".

"La famille naturelle, dit Benoît XVI, en tant que profonde communion de vie et d'amour, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, constitue le lieu premier d'humanisation de la personne et de la société, le berceau de la vie et de l'amour. Aussi, est-ce avec raison que la famille est qualifiée de première société naturelle, une institution divine qui constitue le fondement de la vie des personnes, comme le prototype de tout ordre social".

La famille, qui "est la première et irremplaçable éducatrice à la paix...est aussi un fondement de la société pour la raison suivante: parce qu'elle permet de faire des expériences déterminantes de paix. Il en découle que la communauté humaine ne peut se passer du service que la famille remplit.

Ayant "le devoir d'éduquer ses membres, la famille est détentrice de droits spécifiques. La Déclaration universelle des droits de l'homme elle-même, qui constitue un acquis de civilisation juridique de valeur vraiment universelle, affirme que la famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'état... La négation ou même la restriction des droits de la famille, obscurcissant la vérité sur l'homme, menacent les fondements de la paix eux-mêmes".

"Par conséquent, celui qui, même inconsciemment, entrave l'institution familiale rend fragile la paix dans la communauté tout entière, nationale et internationale, parce qu'il affaiblit ce qui, de fait, est la principale agence de paix ... Tout ce qui contribue à affaiblir la famille fondée sur le mariage d'un homme et d'une femme, ce qui directement ou indirectement freine sa disponibilité à accueillir de manière responsable une nouvelle vie, ce qui entrave son droit à être la première responsable de l'éducation des enfants, constitue un obstacle objectif sur le chemin de la paix".

"Quand la société et la politique ne s'engagent pas à aider la famille dans ces domaines, elles se privent d'une ressource essentielle au service de la paix. En particulier, les moyens de communication sociale, par les potentialités éducatives dont ils disposent, ont une responsabilité spéciale pour promouvoir le respect de la famille, pour illustrer ses attentes et ses droits, pour mettre en évidence sa beauté".

  "Nous ne vivons pas les uns à côté des autres par hasard; nous parcourons tous un même chemin comme hommes et donc comme frères et sœurs. Aussi est-il essentiel que chacun s'engage à vivre sa propre existence dans une attitude de responsabilité devant Dieu, reconnaissant en Lui la source originaire de sa propre existence comme de celle d'autrui.

"C'est en remontant à ce Principe suprême que peut être perçue la valeur inconditionnelle de tout être humain, et que peuvent être ainsi posées les conditions pour l'édification d'une humanité pacifiée. Sans ce fondement transcendant, la société est seulement un conglomérat de voisins, non une communauté de frères et de sœurs, appelés à former une grande famille". (source : VIS)

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