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FlashPress - Infocatho
du 14 au 17 décembre 2007 (semaine 50)
 

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2007-12-17 - Zimbabwe
NOTRE DEVOIR EST D'ACCUEILLIR LES RÉFUGIÉS


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En tant que chrétiens nous avons le devoir d’accueillir les réfugiés du Zimbabwe” affirme le président des évêques sud-africains. " Ils arrivent en Afrique du Sud à la recherche de conditions de subsistance pour eux et pour leur famille."

"Ils fuient
la très grave crise politique et économique de leur pays. Ces hommes, ces femmes et ces enfants, et de façon croissante, sont réfugiés à cause de la crise politique et économique de leur pays. Leur but est de préserver leur vie et celle de leur famille par l’accès à la nourriture, à la médecine et au travail pour payer ces biens, et ne pas devenir des résidents sud-africains permanents”.

Mgr Buti Tlhagale, archevêque de Johannesburg décrit ainsi la situation au Zimbabwe : "Ces 9 derniers mois les conditions de vie de la population au Zimbabwe se sont détériorées au point que la survie est devenue une lutte quotidienne pour la majeure partie de la population. A Bulawayo, par exemple, on n’a célébré que 50-60 obsèques en juillet et en août 2006. En juillet il y a eu 746 enterrements et en août 867"

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Malgré les terribles conditions du Zimbabwe, ces personnes ne sont pas bien accueillies quand elles arrivent en Afrique du Sud” affirmet-il. " Nous craignons qu’elles ne nous prennent le travail et la nourriture. Nous leur faisons sentir que nous ne les désirons pas dans nos églises et dans nos communautés. Nous les exploitons en les payant bien au-dessous du minimum syndical et en les menaçant de les dénoncer à la police quand elles se plaignent de notre comportement".

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En tant que chrétiens, comment devons-nous nous comporter? Comment devons-nous répondre?" se demande Mgr Tlhagale. Evoquant le message évangélique (“J’étais étranger et vous m’avez accueilli” Mt 25, 30), l’archevêque de Johannesburg répond que " Jésus exhorte ses disciples à faire le bien - accueillir les étrangers et vêtir les personnes privées de vêtements. Les réfugiés du Zimbabwe sont les étrangers d’aujourd’hui. Ils sont nus, n’ayant souvent pas rien d’autre que des haillons".

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Notre réponse comme Eglise et comme nation doit être celle de la charité et nous devons prendre soin de notre prochain. Chacun de nous peut apprendre et enseigner et à ceux qui l’entourent que nous devons regarder les réfugiés zimbabwéens en premier lieu comme des frères et des soeurs démunies et non comme une menace. Même des petits gestes d’accueil sont bienvenus et la compassion fait la différence", conclut Mgr Tlhagale. (source : Agence Fides)

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