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2007-12-25 - Chine
LE PAPE EST DISPONIBLE POUR UN DIALOGUE CONSTRUCTIF

A l'occasion des voeux de Noël, le vendredi 21 décembre, Benoît XVI a rappelé sa disponibilité au "dialogue constructif" avec les autorités chinoises, afin de trouver une solution aux divers problèmes qui concernent la communauté catholique".

Rappelant la lettre adressée aux fidèles chinois en juin dernier, "J'ai fait état, dit-il, de la disponibilité du Saint-Siège à un dialogue serein et constructif avec les autorités civiles afin de trouver une solution aux divers problèmes qui concernent la communauté catholique" en Chine.

" Par cette lettre, j'ai voulu manifester aussi bien ma profonde affection spirituelle à tous les catholiques en Chine que mon estime cordiale au peuple chinois. Dans celle-ci, j'ai mentionné les principes éternels de la tradition catholique et du 2ème Concile du Vatican dans le domaine ecclésiologique."

" À la lumière du "dessein originel", que le Christ a eu de son Église, j'ai indiqué plusieurs orientations destinées à affronter et à résoudre, dans un esprit de communion et de vérité, les délicates et complexes problématiques de la vie de l'Église en Chine."

..." Cette Lettre a été accueillie avec joie et gratitude par les catholiques en Chine. Je formule le vœu qu'avec l'aide de Dieu, elle puisse donner les fruits escomptés".

Pékin a rompu ses relations diplomatiques en 1951 avec le Vatican, après que celui-ci eut reconnu Taiwan. La rupture est devenue définitive en juillet 1957 avec la création d'une Eglise contrôlée par le régime communiste chinois.

Il y a, selon le Vatican, entre 8 et 12 millions de fidèles catholiques qui sont restés fidèles au Saint Siège et font partie de l'Eglise "clandestine".

Pékin a défié à de multiples reprises le Vatican en nommant les évêques de l'Eglise officielle, alors que la nomination de ces hauts responsables est la prérogative du pape. Mais des signaux de réchauffement sont apparus ces derniers mois entre Pékin et le Vatican et les dernières nominations d'évêques en Chine ont été décidées apparemment avec le soutien du Vatican.

Benoît XVI a cependant jugé en juillet dernier qu'un voyage en Chine serait "un peu compliqué" à l'heure actuelle. (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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