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du 21 au 25 décembre 2007 (semaine 51)
 

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2007-12-25 - France
LE MESSAGE A PROPOS DES OTAGES DES FARC


Le 21 décembre, devant la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, le cardinal Vingt-Trois a invité " à prier ... pour que Dieu fortifie l’espérance de ceux qui sont retenus comme otages et puisse toucher les cœurs de ceux qui les retiennent de force ".

La veille, il s'était adressé au président de la Conférence épiscopale de Colombie, Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, archevêque de Tunja.

" En ces jours où nous nous préparons à célébrer la venue en ce monde du Christ qui nous libère de nos servitudes et ouvre pour tout homme des chemins de réconciliation et de bonheur, l’Eglise de France se sent proche et solidaire de votre peuple, et de ses souffrances, des nombreuses victimes du conflit armé qui déchirent votre pays et en particulier de tous ceux qui sont retenus en otage depuis de nombreuses années par des groupes de guérilla et sont empêchés de vivre au milieu de leurs proches la joie de Noël."

" Nous connaissons l’engagement de l’épiscopat colombien pour résoudre la grave crise humanitaire qui affecte tant d’hommes et de femmes de ce pays et pour mettre en œuvre des programmes de paix et de réconciliation. Nous savons en particulier vos efforts inlassables de médiation pour faire prévaloir un accord qui règlerait le destin des otages détenus par les FARC."

" Vous l’avez écrit vous-même : ce qui vous anime, c’est la conviction que le cœur de tout accord et de toute proposition, c’est ce que deviennent les hommes, surtout ceux qui sont dans la souffrance. Vous avez déclaré la disponibilité de l’Eglise colombienne à offrir ses bons offices pour mener à terme des accords humanitaires qui mettraient fin au fléau de la prise d’otages et permettraient d’engager des processus de paix et de réconciliation."

" Nous aimerions que vous sachiez notre solidarité avec vous dans cette conviction et cette démarche."

" L’Eglise de France a évidemment une pensée particulière pour notre compatriote qui est aussi la vôtre, Mme Ingrid Betancourt. La lettre qui a été diffusée récemment nous a remplis d’émotion devant son courage et sa foi. Nous formons les vœux les plus fervents pour qu’elle-même et ceux qui subissent un sort pareil au sien retrouvent bientôt une vie digne et sereine."

" L’Eglise de France se réjouit aussi de savoir que de nouvelles voies politiques et diplomatiques sont explorées et qu’il y a de nouvelles espérances pour ceux qui sont privés de leur liberté et pour leurs familles qui attendent leur retour depuis si longtemps."

" Puissent la raison, et le sens du bien, être créateurs de dialogue et d’humanité." (source : CEF)

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