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du 25 au 27 décembre 2007 (semaine 52)
 
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2007-12-27 -
LA VÉRITÉ SUR L'AIDE AUX SINITRÉS DU TSUNAMI

Trois années après le tsunami ,
la Cour des comptes française a fait le point sur l'aide aux victimes du tsunami. On peut émettre un désaccord sur la relation négative qu'en ont fait les medias en particulier envers la Croix-Rouge et le Secours catholique.

En décembre 2004, le tsunami a fait 240.000 victimes. 32 organismes français ont recueilli plus de 330 millions d'euros. La Croix-Rouge française et le Secours catholique ont reçu près de la moitié de ces dons - font l'objet de "réserves" ou de "recommandations".

Outre la Cour des comptes,
les huit commissaires aux comptes externes des Nations unies à propos des organismes de l'ONU spécialement créés pour intervenir à chaud ont dressé le bilan de "l'aide française aux victimes du tsunami", et le détail des comptes "tsunami" des 32 organismes français concernés.

La Croix-Rouge française a collecté 115,5 millions d'euros, le Secours catholique 36,5. Puis viennent successivement la Fondation de France avec 20,9, Handicap International avec 19,7, Action contre la faim avec 16,9, le Secours populaire avec 14,5, le Comité catholique contre la faim et pour le développement avec 3,2, etc ....

Dans ses commentaires, la Cour a exprimé sa "préoccupation" sur la lenteur de l'emploi des dons et un manque d'information aux donateurs. Sur les 32 organismes examinés, 15 ont reçu un satisfecit. Elle fait remarquer que la Croix-Rouge française et le Secours catholique, qui ont reçu, de loin, le plus de dons (46,4% à eux deux), ont une part non négligeables la part de leurs fonds non utilisés à ce jour, de l'ordre de 85% et 80% respectivement.

Elle porte "un avis favorable" sur leurs programmes et sur "la rapidité et l'efficacité de leurs interventions". Elle note la raison de l'échelonnement des programmes sur plusieurs années. Tout ne pouvait être dépensés en urgence. Il y a des reconstructions qui demandent du temps et ces programmes sont prévus jusqu'en 2010. Ils devraient utiliser tous les fonds.

Il est à regretter que plusieurs médias se soient contentés de ne parler que de l'aide d'urgence aussi bien pour ces deux organismes que pour Médecins du Monde.
Les réalisations sont là. Il est dommage que certaine presse ou certaines télévisions ne les aient pas mentionnées. Un bilan réaliste et très précis a été dressé dans les dernières éditions du quotidien français "La Croix". Il mérite d'être connu.

Il faut ajouter à cela que le Secours catholique français n'était pas le seul organisme à aider les victimes en ce cataclysme.
Prenons l'exemple des organismes suisses.

Trois ans après le tsunami, les oeuvres d’entraide suisses ont bâti ou rénové 15.000 habitations dans la province indonésienne d’Aceh, au Sri Lanka et dans le sud de l’Inde. Elles on tdépensé plus de 170 millions de francs suisses pour la reconstruction de ces régions dévastées. L’aide en faveur des victimes du tsunami qu’a apportée et planifiée Caritas Suisse se monte globalement à 75 millions de francs, indiquent Caritas, l’Entraide protestante, la Croix-Rouge suisse et Terre des hommes dans un communiqué.

Caritas a construit 3500 maisons permettant de loger 20.000 personnes à Aceh, au Sri Lanka et dans le sud de l’Inde. Plus de la moitié des chantiers sont terminés. Les projets menés parl’E PER dans ces mêmes pays ont nécessité un investissement de 21,4 millionsde francs suisses. Ces programmes sont pratiquement achevés. (information : La Croix et Apic)

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