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du 25 au 27 décembre 2007 (semaine 52)
 
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2007-12-27 - France
LÀ OÙ EXISTENT DES COMMUNAUTÉS VIVANTES


Plus que dans l’héritage d’un catholicisme
historique, c’est là où existent des communautés vivantes que la pratique religieuse se maintient en France: tel est l’enseignement d'une enquête auprès de 110.000 Français publié par "La Croix".

Cette enquête sur
l’implantation du christianisme que l’Ifop a réalisée entre 2004 et 2007 auprès de 111.000 Français, publié par le quotidien français La Croix, du lundi 24 décembre. Cette étude souligne la baisse du nombre de catholiques en France: 64,6 % en 2007, contre 68,7 % en 2001.

Plus inquiétante encore est la baisse du nombre de pratiquants réguliers : 8,6 %, contre 9,9 % qui allaient à la messe au moins une fois par mois en 2001.

Cette enquête sur un très large échantillon de la population permet surtout de constater des évolutions différentes selon les régions. On retrouve ainsi les régions de forte tradition catholique, qui continuent à bien résister : le Grand Est (Lorraine, Alsace, Franche-Comté et jusqu’en Saône-et-Loire), le sud du Massif central, les Pyrénées-Atlantiques. Et aussi, dans une moindre mesure, le Nord-Pas-de-Calais et la Haute-Savoie.

"Le bloc le plus solide du catholicisme est aujourd’hui l’Est plutôt que l’Ouest", relève Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion publique de l’Ifop.

A l’inverse, des régions considérées autrefois comme traditionnellement peu catholiques sont aujourd’hui au-dessus de la moyenne. C’est le cas de la Corrèze ou du très radical-socialiste Tarn-et-Garonne.

Les cartes de l’Ifop, insérées dans le quotidien, montre à quel point la déchristianisation touche d’abord les zones urbaines: Nantes et Rennes, ce qui qui explique la mutation dans l’Ouest et la Bretagne, Strasbourg, mais aussi le Rhône, l’Isère, la Gironde, Marseille et le Grand Bassin parisien sont au-dessous de la moyenne du nombre de catholiques.

Toujours selon cette enquête, l’Ile-de-France se distingue par un taux de pratique religieuse supérieur à la moyenne, l’Ouest parisien très pratiquant suffisant à combler les chiffres beaucoup plus bas de l’Est francilien.

Mais cette enquête appelle une étude approfondie complémentaire sur la pratique dominicale, en Ile-de-France et autour des grandes agglomérations urbaines, dans les nouvelle cités résidentielles, coupées et distantes de la localité "paroissiale" ancienne. Cette multiplication de cités résidentielles déstabilise la vie communautaire traditionnelle, d'autant que la plupart de ces résidents ont leurs activités professionnelles hors de leurs lieux de domicile et même assez distantes. (information : La Croix)

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