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du 28 au 31 décembre 2007 (semaine 52)
 

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2007-12-31 - Au dernier soir, au premier matin
L'ESPÉRANCE, LA CONFIANCE, LA PAIX

Benoît XVI a terminé l'année 2007 par les Vêpres et un "Te Deum" d'action de grâces dans la basilique Saint-Pierre et a "chanté" la paix le 1 janvier durant la messe célébrée devant le Corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège.

Il a déploré le manque d'espérance de la société occidentale moderne et le poids de la pauvreté et d'autres "carences graves" sur la vie des individus et des familles, ainsi que l'attirance exercée particulièrement sur les jeunes par "l'exaltation, voire la profanation du corps et la banalisation de la sexualité".

Il a évoqué "les multiples défis, liés à l'esprit de consommation et à la sécularisation, qui interpellent les croyants et les hommes de bonne volonté".

"Pour résumer d'un mot, on ressent à Rome comme ailleurs ce déficit d'espérance et de confiance dans la vie qui constitue le mal obscur de la société moderne occidentale".

"Demandons au Seigneur qu'il fasse de chacun de nous un authentique ferment d'espérance (...) afin que l'on puisse construire un avenir meilleur", a-t-il conclu après avoir évoqué sa dernière encyclique publiée le 30 novembre sous le titre "Spe Salvi" ("sauvés par l'espérance").

Au premier matin de l'année 2008, l'année nouvelle s'est ouverte à Saint-Pierre de Rome, par une messe consacrée au thème de la paix.

Durant cette messe, célébrée en présence du Corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège, Benoît XVI a déclaré
: "Nous aspirons tous à vivre dans la paix, mais la paix véritable, celle qu'ont annoncée les anges dans la nuit de Noël, n'est pas une simple conquête de l'homme ou le fruit d'accords politiques. Elle est avant tout un don divin à implorer constamment et, en même temps, un engagement à mener avec patience en restant toujours dociles aux commandements du Seigneur".

Benoît XVI a aussi appelé "tous les hommes et toutes les femmes à prendre une conscience plus claire de leur appartenance commune à l'unique famille humaine".

"La négation ou la restriction des droits de la famille, obscurcissant la vérité de l'homme, menace les fondements mêmes de la paix", a-t-il déclaré, en reprenant un passage de son "message pour la paix". (source : VIS)

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