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2006-01-03 - Sri Lanka
PEU D'ESPACE POUR L'OPTIMISME.

“Donnez une possiblité à la paix, déclare l’évêque de Jaffna au Sri Lanka lors des vœux pour cette nouvelle année dans lesquels il exhorte le gouvernement et les rebelles Tigres de la libération de la patrie, les LTTE à construire la Paix.

Ce message, il l'adresse également à toutes les communautés ethniques et religieuses afin queleurs efforts participent à cette mise en œuvre pour résoudre ce conflit qui dure depuis plus de vingt ans dans le nord et le nord-est du pays.

Mgr Saundaranayagam est obligé de constater les graves retards dans les aides qui ont suivi la période d’après le tsunami et dans les activités de reconstruction.

Il remarque et souligne que, malgré les promesses, du nouveau président Mahinda Rajapakse, la situation actuelle laisse peut de place à l’optimisme. Dans ce district de Jaffna ont augmenté et la présence de l’armée et les perquisitions à l’endroit des populations civiles à quoi s’ajoute la peur de la reprise des hostilités.

Les parties en cause, dit-il en conclusion, doivent respecter les accords des années passées.

Depuis 1983 ce conflit a causé plus de 63.000 morts et le processus de paix risque d’être annuler par une nouvelle montée des violences.

En effet, environ 920 personnes viennent d'être arrêtées à Colombo, capitale du Sri Lanka, dans le cadre d’une massive opération de sécurité visant à débusquer les Tigres de libération de l’Eelam tamoul, récemment responsables d’une nouvelle vague de violence qui risque de mettre en péril un processus de paix déjà en difficulté. Plus de 2.400 policiers, soutenus par 2.000 soldats, ont conduit une action systématique dans 15 quartiers de Colombo pour “empêcher de futures attaques des Tigres et assurer la sécurité”.

Le 2 janvier fut une journée de tension et de douleur à Trincomalee, le plus grand port du Sri Lanka situé sur la côte orientale, où 5 étudiants universitaires, tous âgés d’environ 20 ans et d’ethnie tamoul, ont été tués par l’explosion d’une grenade et deux autres blessés. Des personnes se sont rassemblées devant l’hôpital où les corps des victimes ont été soumis à l’autopsie, demandant de faire toute la lumière sur les faits. L’incident a bouleversé la communauté de Trincomalee, ville ayant une forte présence de la minorité tamoul, tandis que – selon certains observateurs – la possibilité d’une reprise du conflit armé entre les rebelles des Tigres pour la libération de l’Eelam tamoul (Ltte) et les forces gouvernementales grandit de jour en jour. (source : Agence Misna)

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