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FlashPress - Infocatho
du 1 au 3 janvier 2006 (semaine 01)
 

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2006-01-03 -
L'HISTOIRE A UN SENS : C'EST CELUI DU CHRIST.


En raison de l'hiver, la première audience générale de l'année s'est déroulée en deux moments; le Pape a d'abord rencontré les groupes constitués de fidèles dans la Salle-Paul VI, puis il a gagné la Basilique vaticane pour saluer les pèlerins individuels.

Benoît XVI a commenté l'hymne christologique de l'Epître aux Colossiens, "Premier né de toutes les créatures, le Christ est le premier des ressuscités d'entre les morts". Ce texte, a dit le Saint-Père, "s'ouvre par un longue action de grâce, qui permet de créer l'atmosphère spirituelle utile pour bien aborder la nouvelle année comme notre cheminement au long de 2006".

Cette "louange à Dieu, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ a ajouté le Pape-, est la source du salut décrite négativement comme libération du pouvoir des ténèbres...et positivement comme participation à la gloire des saints dans la lumière"

Puis il a souligné que la première séquence de l'hymne propose le Christ comme "le premier né de toute la création..., l'image du Dieu invisible". La seconde est "dominée par l'image du Christ comme Sauveur au cœur de l'histoire du salut", comme la "tête du corps qu'est l'Eglise. C'est là l'horizon salvifique privilégié dans lequel se manifestent pleinement la libération et la rédemption, la communion vitale entre la tête et les membres, entre le Christ et les chrétiens".

Saint Paul, a indiqué ensuite le Pape sans ses notes, "nous précise quelque chose de très important. L'histoire a un sens et une direction, elle tend vers une humanité unie dans le Christ... D'une autre manière -a-t-il ajouté- Paul dit qu'il y a progression dans le mécanisme historique, une évolution qui est un progrès en tout ce qui nous rapproche du Christ, en tout ce qui nous rapproche de l'humanité vraiment humaniste. Mais derrière ces indications se cache un autre impératif. Œuvrer pour le progrès, ainsi que nous le voulons tous, signifie favoriser le rapprochement des hommes et du Christ. Personnellement, nous le pouvons en nous conformant au Christ, ce qui est aller dans la voie du progrès véritable".

"Le Christ -a poursuivi le Saint-Père- est celui qui ouvre les portes de la vie éternelle en nous arrachant aux limites que sont la mort et le mal. De fait, la plénitude de vie et de grâce qui se trouve dans le Christ nous est donnée et transmise. Par cette présence vitale, qui nous fait participer à la divinité, nous sommes transformés intérieurement, réconciliés et pacifiés".

Le Saint-Père a alors cité saint Procule de Constantinople: "Celui qui nous a rachetés n'est pas un simple homme..., ni même un dieu privé de la nature humaine. En effet, il disposait d'un corps et s'il ne s'était pas revêtu de nous, il ne nous aurait pas sauvés. Né de la Vierge il a revêtu les apprêts du condamné et s'est livré ainsi au terrible échange consistant à rendre l'esprit et à prendre la chair".

"Nous nous trouvons donc face à l'œuvre de Dieu, qui a accompli la rédemption parce qu'il a également été homme. Fils de Dieu, le Christ est en même temps notre sauveur et notre frère. C'est cette proximité qui insuffle en nous le don de Dieu. (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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