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2006-01-14 - Inde
POUR UNE NOUVELLE ANNÉE DE PAIX.

Que 2006 porte un vent de paix, d’optimisme et d’harmonie au service des pauvres et des marginalisés en Inde : tel est le souhait exprimé par divers Evêques indiens lors des discours prononcés ces premiers jours de l’année.

Lors d’une récente rencontre des Evêques de rite latin à Tamil Nadu, le cardinal Telesphore Toppo, président de la Conférence Episcopale indienne, a souligné que la communauté catholique continuera à s’engager au service des marginalisés, des petits et des malades, sans aucune discrimination de race, culture, statut social et religions.

" A la suite de Mère Thérèsa de Calcutta, l’Eglise contribuera à donner une image d’humilité, de service, de paix à la société indienne, en témoignant par des actions volontaires pour « assainir les plaies » qui afflige la population, en rendant sa dignité à chaque être humain, en créant une atmosphère sociale d’harmonie et d’aide désintéressée.

" La paix est un don de Dieu, mais c’est aussi la responsabilité de chaque homme, de chaque citoyen indien", a dit Mons. Thomas Menamparampil, archevêque de Guwahati, en Inde Nord-orientale. "C’est un devoir urgent dans lequel tout le monde doit s’engager, étant donné la croissance des petits et des grands conflits dans le monde", a souligné l’archevêque, dans son discours à des étudiants du Centre d’Etudes pour la Paix.

" Il a exhorté les étudiants de diverses religions présents, à être toujours porteurs de paix, prêts à supporter les échecs ou les obstacles, sans perdre de vue la tâche importante de la réconciliation et de la paix à commencer dans les familles et les petites communautés locales, jusqu’au rapport entre communautés de diverses ethnies cultures ou religions. L’archevêque a réaffirmé que la communauté catholique continuera à se dépenser pour être instrument d’harmonie, surtout dans la zone tourmentée du Nord-Est de l’Inde, traversée par des dissensions et des conflits.

Lors de sa rencontre avec une communauté religieuse, Mgr Leo Cornelio, évêque de Khandwa, dans l’État de Andra Pradesh, a souligné combien la prière et la présence dans un lieu donné, de religieux contemplatifs constitue une grande aide au développement du dialogue inter-religieux. La communauté de vie contemplative de n’importe quelle religion, a-t-il dit, mette l’accent sur l’importance du rapport entre l’homme et Dieu : cette approche est une base sûre sur laquelle peut se fonder un dialogue tant au niveau doctrinal que pratique. L’évêque a fait l’éloge de cet aspect, rappelant la présence en Inde de communautés catholiques comme les Sœurs Carmélites, dédiées à la vie contemplative, et aussi à la présence d’Ashrams catholiques, de centres de spiritualité nés &a! grave; partir d’un modèle typique de la religion hindoue. (source : Agence Fides)

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