Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
8 au 11 janvier 2006 (semaine 02)
 

-
2006-01-10 -
DANS L'ATTENTE DES PREMIERS PAS CONCRETS .

Une fois de plus le patriarche orthodoxe de Moscou Alexis II a demandé dimanche 8 janvier au Vatican d'agir pour favoriser un rapprochement mutuel, attendant des catholiques les premiers "pas concrets", mais il n’a pas parlé de ceux qu’il aurait à faire.

"Une visite du pape en Russie ou une rencontre sur sol neutre ne pourra avoir lieu que quand l'Eglise catholique entreprendra des pas concrets visant à dépasser les difficultés actuelles", a déclaré Alexis II au journal socialiste grec, Vima. "Si le Vatican n'entreprend pas une telle démarche pour améliorer la situation, a-t-il laissé entendre, une rencontre avec le pape ne serait que "protocolaire".

Le patriarche vise en particulier ce que l'Eglise orthodoxe russe appelle le "prosélytisme catholique" qui sévirait dans le "territoire canonique" de l'ex-Union soviétique et la politique "très inamicale" des uniates ou catholiques de rite byzantin en Ukraine.

Rome nie tout prosélytisme sur le territoire de la Fédération de Russie, où les catholiques représentent moins d'un million de fidèles, dont une bonne partie sont des catholiques déportés au-delà de l'Oural durant le temps de la répression stalinienne.

Alexis II estime toutefois que le pape Benoît XVI dispose du poids nécessaire pour contribuer à améliorer les relations entre Eglises d'Orient et d'Occident, ses positions étant pour une grande partie proches de celles des orthodoxes en matière de mœurs et de valeurs chrétiennes.

Dans un autre ordre d'idées, le patriarche de Moscou estime que l'Eglise orthodoxe russe doit garder le contrôle sur l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, éclatée depuis l'indépendance du pays en plusieurs branches qui visent la constitution d'une Eglise nationale autonome. (source : apic/kna - information : to vima)

Retour aux dépèches