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2006-01-10 - Allemagne
IL NE PEUT PARLER AU NOM DE SON ÉGLISE .

L'exercice de ses fonctions de prêtre lui ayant été retiré pour avoir présidé un service oecuménique avec communion en 2003, l'abbé Gotthold Hasenhüttl se voit également retirer le droit d'enseigner au nom de l'Eglise catholique.

Cette décision a été signé le 2 janvier par Mgr Reinhard Marx, évêque de Trèves, qui justifie l'interdiction décrétée contre le théologien d'origine autrichienne par le fait que ce dernier n'a manifesté aucune volonté à faire des concessions. "Tous ses écrits, y compris celui du 8 décembre 2005, ont clairement démontré qu'il n'y avait de sa part aucun pas de conciliation, qu'il considérait son attitude comme juste et qu'il ne voyait aucune raison d'accepter la discipline de l'Eglise, égalementdans le domaine qui a entraîné sa suspension", soutient l'évêque de Trèves dans son décret daté du 2 janvier.

L'abbé Hasenhüttl avait présidé une célébration interconfessionnelle en marge du Kirchentag oecuménique de Berlin en mai 2003 et invité les non-catholiques à la communion. Cet acte avait entraîné sa suspension comme prêtre par Mgr Marx en juillet 2003. Cette mesure avait été confirmée une année plus tard par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.

"Puisqu’il se met en dissidence par rapport à l'autorité de l'Eglise dans des affaires graves et ne se montre pas prêt à observer les règles de l'Eglise, celle-ci ne peut lui accorder le droit d’enseigner en son nom", a ajouté Mgr Marx. (source kna - Agence Apic)

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