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du 18 au 21 janvier 2006 (semaine 03)
 

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2006-01-21 -
LE PATRIARCAT DE MOSCOU ET LE PATRIARCAT DE CONSTANTINOPLE.

Au cours d’un entretien dans le  journal grec "Vima", et malgré des points de vue différents, le patriarche Alexis II a déclaré que les rencontres qu’il avait eues avec le patriarche de Constantinople ces dernières années avait une grande signification.

"Chaque rencontre d’un primat avec un confrère d’une autre Église locale est une source de joie et d’inspiration tant pour les primats eux-mêmes que pour leurs fidèles", a dit le patriarche russe. Il a exprimé l’espoir que les rencontres qu’il a eues avec le patriarche Bartholomée à Odessa en 1997 et à Bethléem en 2000 ne seraient pas les dernières. "J’espère, a-t-il déclaré, que nous aurons encore l’occasion de nous entretenir de vive voix."

A la question du journaliste sur les différends entre les deux Églises, le patriarche Alexis a répondu "qu’ils n’étaient pas assez importants pour détruire la communion de prière entre les deux Églises et qu’ils n’affectaient pas leurs relations personnelles."

Le patriarche a aussi démenti les allégations des nationalistes turcs selon lesquels le patriarcat de Moscou ne reconnaissait pas le caractère "oecuménique" du patriarche de Constantinople. Il a affirmé que l’Église de Russie reconnaissait "ce titre historique" et l’utilisait tant dans sa correspondance officielle que dans les mentions de patriarche de Constantinople pendant les services liturgiques.

Cependant, a-t-il ajouté, ce titre n’implique aucune « juridiction universelle », notion qui correspond davantage à la doctrine catholique sur l’organisation de l’Église qu’à la doctrine orthodoxe.

Répondant à une question sur les perspectives d’une convocation d’un concile panorthodoxe, le patriarche Alexis a par ailleurs souligné que le processus préconciliaire était de fait interrompu à cause du problème ecclésial estonien , lequel, a-t-il estimé, n’était pas du fait de l’Église de Russie.

Le patriarche Alexis a aussi appelé son confrère à la responsabilité et à la prudence dans les questions ayant trait à l’Église orthodoxe d’Ukraine. "Celle-ci a-t-il déclaré, a le droit de choisir elle-même son futur cours historique." (information : orthodoxie)

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