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FlashPress - Infocatho
du 15 au 17 janvier 2006 (semaine 03)
 

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2006-01-17 - Belgique
NOTRE ÉPOQUE EST CELLE DES PARADOXES.

Lors des vœux qu’il adressait à son clergé, le mercredi 11 janvier, le cardinal  Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles, ne s’est pas attardé sur certains événements heureux de l’an passé, mais a surtout abordé les grands défis à venir.

Car  il y a encore fort à faire, "le plus grand défi de l’Eglise actuelle étant certainement de vivre en bonne entente avec les autres religions. En effet, les tensions ne sont pas rares et la bonne attitude consiste non pas à s’insurger mais à trouver la juste relation. Ce ne sera pas facile, car malgré certaines ressemblances, il reste quand même de grandes différences entre les religions".

Sans s’attarder sur l’élection du pape, ou sur les Journées mondiales de la Jeunesse, il a brossé un aperçu de notre époque pleine de paradoxes auxquels il faut prêter attention. "Il n’y a jamais eu autant d’intérêt pour la spiritualité et la religion, mais par contre, il y a beaucoup d’individualisme, de consumérisme et de matérialisme. Il n’y a jamais eu autant de moyens de communications, et pourtant les gens ont vraiment besoin de parler. La caractéristique de notre génération informatique c’est que nous pouvons être virtuellement en communication avec le monde entier, mais derrière notre écran, nous sommes seuls".

Autre paradoxe, constate le cardinal, celui de la liberté, dont on n’a jamais autant parlé alors que de plus en plus de règles et de lois s’ajoutent les unes aux autres

"Jamais il y a eu tant de confort possible, remarque-t-il encore et nous sommes confrontés à la pauvreté, aux suicides, dépressions, aux sans-abris" …

"Nous n’irons pas vers une société plus juste, a-t-il conclu, si nous laissons les autres décider de notre vie à notre place. Les lois peuvent-elles permettre cela? Nous ne pouvons laisser l’éthique sombrer en léthargie, les hommes doivent se lever et parler. (information : Église de Belgique)

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