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du 1 au 4 février 2006 (semaine 05)
 

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2006-02-04 - Afrique du Sud
QUATRE DOCUMENTS SUR LA SITUATION SOCIALE ET RELIGIEUSE.

Au terme de leur assemblée plénière, les évêques d’Afrique du Sud ont publié quatre documents sur le mariage, le trafic des femmes et des enfants à des fins sexuelles et sur la pastorale des années à venir.

Lors de cette conférence qui s'est tenue à Pretoria et s’est achevée le 1er février la Conférence des évêques catholiques d’Afrique du Sud (SACBC) a dénoncé le commerce international d’êtres humains, surtout des femmes et des enfants, qui touche aussi les pays de l’Afrique australe. "Nous sommes très inquiets, écrivent les évêques, du fait que nos territoires (Botswana, Afrique du Sud et Swaziland) ne sont pas à l’abri du trafic international de femmes et d’enfants, en particulier à des fins sexuelles. Pour lutter contre cela, la SACBC a créé un bureau sur le trafic des êtres humains, car "aucune personne n’a le droit d’en acheter, exploiter ou vendre une autre".

La SACBC a marqué son opposition au jugement de la Cour constitutionnelle qui enjoint le Parlement à changer la définition civile du mariage pour en exclure le genre masculin et féminin", réaffirmant ainsi l’opposition de l’Eglise catholique au mariage entre personnes du même sexe, tout en insistant sur le sens profond du mariage catholique.

Dix ans après la fin de l’apartheid, "malgré quelques avancées extraordinaires, il faut reconnaître que la société n’a pas évolué comme nous l’espérions", affirment encore les évêques. "L’égoïsme et la corruption ont fait naître un immense sentiment de frustration. Comme pays, nous vivons dans le déni et le silence le plus grand des défis: celui de la pandémie du sida, qui touche 6 millions de personnes".

La SACBC demande que "prévale l’esprit de participation et de démocratie" lors des prochaines élections locales. Les problèmes sociaux comme le sida, la pauvreté et les abus sur les mineurs rendent le travail des personnels sociaux beaucoup plus difficile, car, outre leurs missions habituelles, ils doivent aussi se transformer en assistants
sociaux".

Enfin la Conférence épiscopale sud-africaine a proclamé l’an 2006
"Année de l’enseignant". "Malheureusement - dit un communiqué de la Conférence épiscopale - la profession d’enseignant est mal rétribuée et la présence des enseignants est souvent considérée comme allant de soi.

Ces quatre grands thèmes de la Conférence épicopale sont présentés et développés dans quatre documents indépendants, accessibles par l'intermédiaire de l’agence Fides. (source et information complémentaires : Agence Fides)

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